Au total, 112 représentations régionales et nationales de professionnels de ville – médecins, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues… – ont répondu à hauteur de 43,5 % pour évaluer leur perception du niveau de risque infectieux de 62 actes de soins.
Constat : la part réservée au risque infectieux dans la formation initiale et continue des professionnels parait devoir être amplifiée. Certains actes à haut risque potentiel d’infection font consensus chez les professionnels : dialyse péritonéale, endoscopie bronchique, implantologie dentaire, cathétérisme urinaire, pose et entretien de cathéter veineux, injections parentérales… En revanche, d’autres sont perçus comme à moindre risque : infiltration, pose de stérilet, radiologie interventionnelle, soins dentaires…
Concernant le volet qualitatif de l’enquête, 70% des répondants considèrent que le risque infectieux lié aux soins de ville est peu important ou nul, 55% savent qu’il existe des référentiels en matière d’hygiène adaptés à la ville mais estiment qu’ils ne sont pas facilement disponibles et 75% jugent nécessaire la rédaction de recommandations, notamment sur les mesures à prendre pour un patient porteur de bactéries multi-résistantes (BMR).
L’enquête du ministère a permis de dresser un état des lieux de la perception du risque infectieux par les professionnels de santé. Ses conclusions montrent que si la perception du risque infectieux est intégrée à la pratique pour la majorité des actes, elle reste perfectible pour certains. Elle permet surtout d’identifier des axes de prévention, de formation et de documentation à développer.
Consulter l’intégralité des résultats de l’enquête :
Source :
Direction générale de l’offre de soins (DGOS)
Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l’offre de soins (PF)
Bureau Qualité et sécurité des soins (PF2)
14 avenue Duquesne - 75350 Paris 07 SP
Courriel : DGOS-PF2[@]sante.gouv.fr