Bulletin Officiel n°2003-26MINISTÈRE DE LA SANTÉ,
DE LA FAMILLE
ET DES PERSONNES HANDICAPÉES
Direction de l'hospitalisation
et de l'organisation des soins
Bureau du financement
de l'hospitalisation publique
et des activités spécifiques de soins
pour les personnes âgées - F 2
MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES,
DU TRAVAIL ET DE LA SOLIDARITÉ
Direction de la sécurité sociale
Bureau des établissements de santé - 1 A
Direction générale de l'action sociale
Bureau de la politique
des personnes âgées - 2 C

Circulaire DHOS/F 2/MARTHE/DGAS/DSS/1 A n° 2003-269 du 30 mai 2003 relative à la campagne budgétaire pour l'année 2003 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées

SP 3 332
1845

NOR : SANH0330248C

(Texte non paru au Journal officiel)

Date d'application : immédiate.

Références :
Loi n° 2002-1487 du 20 décembre 2002 de financement de la sécurité sociale pour 2003, notamment les articles 42 et 49 ;
Articles LO 111-3 et L. 174-6 et 7 du code de la sécurité sociale ;
Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, notamment les articles 5, 6 et 10 ;
Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale ;
Loi n° 2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins notamment l'article 96 ;
Décrets n° 99-316 du 26 avril 1999 relatif aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) et n° 99-317 du 26 avril 1999 relatif à la gestion budgétaire et comptable des EHPAD modifiés par le décret du 4 mai 2001 ;
Décrets n° 2001-1085 du 20 novembre 2001 portant application de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, notamment l'article 24 ;
Décrets n° 2001-1086 du 20 novembre 2001 portant application de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'APA ;
Décret n° 81-448 du 8 mai 1981 relatif aux conditions d'autorisation et de prise en charge des services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées ;
Arrêté du 27 janvier 2003 pris en application de l'article L. 314-3 du CASF fixant pour l'année 2003 l'objectif de dépenses d'assurance maladie et le montant total des dépenses sociales et médico-sociales autorisées pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux publics et privés ;
Arrêté du 27 janvier 2003 pris en application de l'article L. 174-1-1 du code de la sécurité sociale fixant pour l'année 2003 l'objectif de dépenses d'assurance maladie et le montant total des dépenses hospitalières encadrées pour les établissements sanitaires de la France métropolitaine financés par dotation globale ;
Circulaire n° 2001-241 du 29 mai 2001 relative à la mise en oeuvre des décrets n° 99-316 et n° 99-317 du 26 avril 1999 modifiés par le décret n° 2001-388 du 4 mai 2001 relatif au financement de la tarification des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes ;
Circulaire n° 2001-569 du 27 novembre 2001 relative à la campagne budgétaire 2002 pour les établissements relevant de l'article 5 de la loi APA et au traitement de l'excédent de la section soin prévu à l'article 30 du décret n° 99-316 (dit « clapet anti-retour) ;
Circulaire n° 2002-205 du 10 avril 2002 relative à le prise en compte des médicaments dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées et à la fixation du budget de soins ;
Circulaire n° 2002-207 du 10 avril 2002 relative à la campagne budgétaire pour 2002 dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées ;
Note d'information sur l'APA en date du 23 octobre 2002 ;
Instruction DGAS/DHOS/DSS/MARTHE n° 2003-20 du 13 janvier 2003 relative à la négociation des conventions tripartites au bénéfice des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées, le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité, le secrétaire d'Etat aux personnes âgées à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) Le montant des dépenses d'assurance maladie pour les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées a été fixé à 3 180 MEUR hors compte épargne temps (CET). Ce montant correspond à un taux d'évolution des dépenses d'assurance maladie de 8,28 % appliqué à la base des réalisations 2002 majorée des transferts entre enveloppes.
La fixation de l'objectif de dépenses des établissements et services pour personnes âgées s'inscrit cette année dans un contexte particulier. En effet, en 2002, il a été constaté une sous-consommation des crédits déjà mise en exergue fin 2001 alors même que la situation des comptes de l'assurance maladie pour 2003 était délicate (voir annexe n° III - a « contexte de l'ONDAM »). De ce fait, cet objectif a été fixé en tenant compte des crédits disponibles en région.
Toutefois, cet objectif ne remet pas en cause les grandes orientations telles que rappelées dans l'annexe à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003, en particulier en ce qui concerne la réforme de la tarification pour laquelle un objectif de signature de 1 800 conventions tripartites a été fixé.
Dans un souci de réalisme, et pour tenir compte des difficultés d'appropriation des principes et règles de la réforme de la tarification, la date de signature des conventions tripartites - initialement fixée au 31 décembre 2003 - a été repoussée par l'article 42 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003. Ainsi, les établissements devront avoir conclu une convention tripartite avant le 31 décembre 2005, ou avant le 31 décembre 2006 pour les logements-foyers, pour accueillir des personnes âgées dépendantes.
Dans ce contexte difficile, l'objectif à moyen et long terme d'amélioration de la qualité ne doit pas être perdu de vue et amorcé dès 2003 dans la limite des moyens disponibles.
Les programmes pluriannuels en faveur des personnes âgées en cours d'application seront également poursuivis en 2003. Il s'agit notamment de la création de nouvelles places des services de soins infirmiers à domicile, de places d'accueil de jour et d'hébergement temporaire.
Enfin, pour les unités de soins de longue durée, les dépenses d'assurance maladie et le montant des dépenses autorisées, hors CET et hors réseaux et après les opérations de fongibilité, évoluent de 5 %.
La présente circulaire précise les modalités de poursuite des objectifs arrêtées dans le secteur médico-social des personnes âgées et fixe le montant des dotations régionales permettant de les mettre en oeuvre. Le montant de ces dotations sera confirmé par l'arrêté ministériel fixant les dotations régionales limitatives.

PREMIERE PARTIE
Poursuite des objectifs d'amélioration de la médicalisation
des prestations offertes en établissement et à domicile
1. La réforme de la tarification des EHPAD
1.1. L'utilisation des crédits régionaux disponibles au 31 décembre 2002

Le rythme de signature des conventions tripartites s'est accéléré à partir du mois de juillet 2002 et s'est stabilisé avec en moyenne 80 nouvelles signatures par mois. En décembre, et afin de favoriser l'entrée en vigueur de conventions au 1er janvier 2003, 312 établissements ont conclu une convention portant ainsi le nombre de signatures à 1 449 depuis le début de la réforme (cf. annexe n° III - a « Récapitulatif de la consommation des crédits de médicalisation au 31 décembre 2002 »).
Compte tenu de cette accélération, dont le rythme demeure très variable d'une région à l'autre et dans l'objectif de gérer au mieux les moyens disponibles, il est désormais nécessaire de veiller à une consommation plus homogène et d'organiser une gestion plus fine des crédits alloués. A cette fin il convient de procéder à des redéploiements de crédits entre régions. Vos dotations régionales médico-sociales ont ainsi été diminuées du montant des crédits disponibles au titre de la médicalisation des EHPAD au 31 décembre 2002. Vos dotations régionales pour 2002 sont ainsi entièrement consommées (cf. annexe n° I - a : « Consolidation des dotations régionales médico-sociales »).
Au titre de l'année 2003, vous sont alloués les crédits nécessaires au financement des extensions en année pleine (EAP) correspondant aux conventions signées en 2002 telles qu'elles ont été déclarées par vos services dans le tableau récapitulatif de la consommation des crédits de médicalisation.
Parallèlement à cette procédure, il est demandé aux régions de procéder à des redéploiements similaires de crédits entre les départements de leur ressort, c'est-à-dire de soustraire des bases budgétaires départementales le montant des crédits non consommés à la fin de l'année 2002 et d'allouer en 2003 le montant des EAP correspondants aux conventions tripartites signées en 2002.

1.2. Les conventions tripartites en 2003
1.2.1 Le financement

Un objectif de signatures de 1800 nouvelles conventions tripartites a été adopté par le législateur pour l'année 2003. Conformément aux dispositions de l'article 32 du décret n° 99-316 du 26 avril 1999 modifié, et en fonction des contraintes financières, les conventions tripartites entreront en vigueur au 1er janvier 2004, sauf accord des parties dans la mesure où elles n'ont pas d'incidence financière pour l'assurance maladie en 2003 ou bien peuvent être financées à l'intérieur de vos dotations régionales.
Pour faciliter le suivi territorial de la montée en charge de la réforme de la tarification, un objectif de signature de conventions a été décliné au niveau de chacune des régions en fonction du nombre de conventions restant à conclure (cf. annexe n° III - a : « Objectif régional de signature de nouvelles conventions tripartites »).
Il constitue une aide opérationnelle vous permettant de programmer sur les trois ans à venir les négociations à mener. Cet objectif régional est susceptible d'être réactualisé en cours d'année en fonction du nombre réel de conventions signées dans chaque région.
Le nombre de conventions tripartites signées en 2003 à date d'effet du 1er janvier 2004 s'impute sur les 1 800 conventions à signer en 2003 et ne doit en aucun cas dépasser ce chiffre.
Dans le cadre de la présente circulaire budgétaire, 80 millions d'euros de mesures nouvelles au titre de la médicalisation des EHPAD vous sont notifiées. La répartition de celles-ci a été faite en tenant compte des conventions signées en 2003 (cf. annexe n° III - a : « Notification de mesures nouvelles pour 2003 ») et des objectifs assignés aux services en terme de signatures.
En 2003, il n'est pas procédé à une notification de mesures nouvelles au titre de l'intégration des dépenses de soins de ville dans les tarifs de soins des établissements signataires d'une convention tripartite.

1.2.2 La négociation des conventions

Vous vous efforcerez dans les négociations de 2003 de suivre l'ordre des priorités suivant, sachant qu'il vous est demandé d'instruire les conventions des établissements pour lesquels le niveau de dépendance est élevé, c'est-à-dire dont le GIR moyen pondéré est supérieur à 400.
a) Les établissements signataires des conventions tripartites avec programmation pluriannuelle de moyens nouveaux et les nouvelles conventions tripartites à effet 2003.
En priorité, les mesures nouvelles doivent être utilisées au bénéfice des établissements ayant signé une convention tripartite pour laquelle une programmation pluriannuelle des moyens était prévue. Il vous est rappelé qu'au moment de l'allocation de ces crédits vous devez en informer la DHOS dans le cadre des annexes III mensuelles. (1)
Le solde des mesures nouvelles peut être utilisé pour le financement de conventions tripartites à effet financier en 2003, en privilégiant a priori les projets de conventionnement déjà en cours d'instruction dans les services.
b) Les établissements en clapet antiretour.
En raison du retard pris par cette catégorie d'établissements dans la mise en oeuvre de la réforme, vous vous attacherez à négocier des conventions tripartites, d'applicabilité immédiate, avec les établissements en situation de clapet antiretour ne justifiant pas, compte tenu du niveau de dépendance des résidents, une allocation de moyens supplémentaires d'assurance maladie. Vous veillerez à ce que le tiers des conventions que vous signerez cette année le soit avec ce type d'établissement.
A ce titre, le montant du clapet antiretour doit financer, en priorité, à due concurrence, les charges afférentes à la rémunération du médecin coordonnateur lorsqu'il n'y a pas de médecin salarié dans l'établissement (dans le cas contraire, il serait souhaitable que le médecin salarié puisse être nommé médecin coordonnateur), ainsi que, le cas échéant, tout ou partie des dépenses de soins de soins de ville intégrées dans les tarifs afférents aux soins selon l'option tarifaire choisie.
Au-delà, et dans les conditions prévues par la circulaire du 27 novembre 2001, lorsque plusieurs services pour personnes âgées sont gérés en budget annexe d'un établissement de santé, vous veillerez à négocier l'utilisation, le cas échéant, du montant du clapet antiretour de l'un des services implantés sur le même site géographique pour financer l'éventuel effet mécanique de l'autre service rattaché audit établissement de santé, qu'il y ait ou non création d'un budget annexe unique.
La résorption du clapet antiretour par des moyens nouveaux - par exemple le recrutement d'infirmières ou de médecins salariés - ne doit pas être accepté si cela conduit à des taux d'encadrement pour ces personnels approchant ceux des services de court séjour des établissements de santé.
De même, il est souhaitable de veiller à ce que le recrutement d'aides-soignantes ou aides-médico-psychologiques supplémentaires n'entraîne pas une valeur du point GIR dépendance supérieure à celle en moyenne constatée dans les établissements ayant signé une convention dans le département avant le premier janvier 2003.
D'une façon générale, il convient de tenir compte, en ce qui concerne l'apurement du clapet antiretour, de la charge nette supportée par l'usager et d'éviter d'accorder des moyens en contradiction avec les principes de la convergence tarifaire prévue par l'article 17 du décret n° 99-316 du 26 avril 1999.
Dans ces conditions, c'est au travers du développement de nouvelles activités médico-sociales au profit des personnes âgées dépendantes (SSIAD, accueil de jour hébergement temporaire) ou d'extensions de capacités existantes que doit s'envisager l'apurement du clapet antiretour des structures qui bénéficient dores et déjà de ressources largement supérieures à la DOMINIC +35 %.
De plus, vous aurez la possibilité d'utiliser, dans les conditions définies dans la circulaire du 27 novembre 2001, tout ou partie du montant du clapet antiretour non utilisé par les établissements en 2003 pour financer les conventions négociées avec d'autres d'établissements.
Comme toutes les autres structures, il vous est rappelé que les services gérés en budget annexe d'un établissement de santé, peuvent, du point de vue comptable, passer une convention tripartite en cours d'année (2).
Préalablement, vous aurez procédé à l'opération de « sincérité des comptes » dont les modalités vous sont rappelées dans le III de la présente circulaire.
c) Les établissements nécessitant l'attribution programmée de mesures nouvelles de médicalisation.
Enfin et sous réserve de ce qui précède et pour réaliser l'objectif de conventions qui vous sera assigné, vous fixerez au plus tôt, au premier janvier 2004, la date d'effet des conventions tripartites nécessitant l'allocation de crédits nouveaux d'assurance maladie.
Dans tous les cas, et comme cela a été rappelé dans l'instruction en date du 13 janvier 2003, les crédits doivent être alloués en référence au calcul de la DOMINIC. A cet égard, la DOMINIC plus 35 % constitue un plafond à l'échéance de la durée d'application de la première convention tripartite et ne peut, en aucun cas, constituer un plancher que les crédits pourraient venir augmenter en cours de convention, sauf lorsqu'un effet mécanique doit être apuré ou un clapet anti-retour résorbé. Lorsque la situation de l'établissement le justifie, vous pourrez demander au service médical de la CRAM de procéder à une évaluation plus précise à partir de « PATHOS ».
De plus, les DDASS sont invitées à procéder à des allocations optimales de ressources entre les établissements conformément à l'article 17 du décret n° 99-316 du 26 avril 1999.
Dans les conditions exposées ci-dessus, les moyens alloués en 2004 aux établissements signataires d'une convention tripartite en 2003 ne pourront être supérieurs en moyenne à 75 % sachant, toutefois, que les effets mécaniques, quels que soient leur montant, et les dépenses de soins de ville intégrées dans les tarifs de soins devront être financés dès la première année afin d'assurer la continuité de la prise en charge des résidents. Il conviendra d'indiquer clairement dans les conventions que les 25 % restants seront alloués en 2005.
Vous vous efforcerez de lier la programmation des moyens à la fixation d'objectifs qualitatifs et à la vérification de l'effectivité de leur réalisation. A titre d'exemple, lorsque le plan de formation prévoit la formation de certains des personnels susceptibles d'assurer des fonctions de soins, leurs rémunérations pourront être progressivement prises en charge par l'assurance maladie à compter de leur entrée en formation, conformément aux dispositions de l'article 6 du décret n° 316 du 26 avril 1999.
Enfin, il conviendra de mettre en cohérence l'entrée en vigueur de la convention, et, partant, le versement des crédits par l'assurance maladie, et la réalisation des embauches le cas échéant.
Au cours de l'année 2003, la DHOS, la DSS et la DGAS procéderont à une expertise approfondie des modalités de signature des conventions tripartites. Pour cela, un système d'information, qui permettra d'affiner les données issues des remontées mensuelles, sera mis en place dans les prochaines semaines (montant de l'allocation des moyens, suivi de la programmation des moyens sur les cinq ans de la convention, GMP/GMPS, classement des résidents par GIR, résidents de moins de soixante ans notamment). Ainsi, en 2004, les ressources seront allouées aux régions sur la base d'une meilleure estimation des besoins départementaux et régionaux.
D'une façon générale, il vous est rappelé :

1.3. Ouverture et création d'EHPAD

Les règles décrites ci-dessus s'appliquent aux établissements existants comme aux établissements susceptibles d'ouvrir au cours de l'année 2003 dans le cadre d'une autorisation accordée antérieurement.
En ce qui concerne les décisions portant autorisation de créer une nouvelle structure d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes, vous devez, en application de l'article L. 313-4 du code de l'action sociale et des familles, subordonner votre décision d'autorisation à la disponibilité des crédits d'assurance maladie, en année pleine, au titre de l'exercice correspondant à la date de ladite autorisation. En conséquence, toute décision d'autorisation doit se traduire par un gel du montant des crédits jusqu'à la date de l'ouverture de la structure.
L'enquête menée par la DHOS sur les créations d'établissements et les extensions de capacités montre en effet l'importance des projets en cours qui ne peuvent être financés en 2003 sur l'enveloppe de médicalisation.
Une instruction particulière sur ce sujet vous sera adressée.

1.4. Situation particulière des logements-foyers

A la suite de la remise du rapport établi par Jean-Pierre Grunspan sur « les logements-foyers pour personnes âgées », deux groupes de travail interministériels ont été constitués pour poursuivre la réflexion sur le devenir de ces structures.
Le premier concerne la sécurité incendie dans les logements-foyers. Il comprend sous l'égide du ministère de l'intérieur (direction de la défense et de la sécurité civile - DDSC), des représentants des ministères de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer (direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction - DGUHC) et des affaires sociales, du travail et de la solidarité (direction générale de l'action sociale - DGAS).
L'objectif de ce groupe de travail est de produire dans un délai d'un an :

Le deuxième, composé de représentants de la direction générale de l'habitat, de l'urbanisme et de la construction (DGHUC) et de la direction générale de l'action sociale (DGAS) a pour objectifs :

Une instruction commune aux deux ministères est en préparation et sera prochainement diffusée afin de préciser les modalités de cette opération.

2. Le développement des alternatives à l'hébergement complet

En 2003, les objectifs des différents plans en faveur des personnes âgées visant à développer des alternatives à l'hébergement complet sont maintenus. Les crédits qui sont notifiés au sein de vos dotations régionales correspondent à 4 mois de fonctionnement. Ce mode de calcul tient compte de la réalité des versements des crédits d'assurance maladie (qui interviennent tardivement compte tenu de la procédure d'allocation de crédits) et s'explique par les contraintes liées au financement des places d'accueil de jour et d'hébergement temporaire. En effet, dans l'attente de la parution du décret définissant les règles de financement applicables aux établissements de petite taille autonome, seuls les établissements ayant signé une convention tripartite peuvent bénéficier de mesures nouvelles en application de l'article 5 de la loi du 20 juillet 2001 modifiée.

2.1. L'aide au soutien à domicile des personnes âgées
par la création de places de services de soins infirmiers à domicile

Le plan quinquennal lancé en 2000 visant à créer 20 000 places de services de soins infirmiers à domicile au bénéfice des personnes âgées sur la période 2001-2005 se poursuit en 2003.
Ainsi, après revalorisation du coût de la place, 3 811 nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile pourront être créées en 2003 sur la base des moyens alloués correspondant à 4 mois de fonctionnement (l'extension en année pleine de ces places sera assurée en 2004).
A l'instar de la politique mise en oeuvre depuis plusieurs années maintenant, vous veillerez à la correction des inégalités entre départements en prenant spécifiquement en compte le taux d'équipement.
Il est, par ailleurs, souhaitable que les zones où sont implantés des établissements de petite taille qui ne souhaitent pas entrer dans la réforme de la tarification puissent bénéficier de places de SSIAD supplémentaires par extension de services existants ou par création de nouveaux services, dans l'attente de la parution du décret relatif aux petites structures.
La création de places nouvelles doit prendre en compte essentiellement les besoins de la population et l'activité des services existants.
Les modalités de répartition et de notification de ces places ainsi que leur suivi figurent aux annexes n° III - b.
Comme le prévoit la circulaire du 27 novembre 2001, une des modalités de résorption du clapet anti-retour consiste à négocier avec l'établissement la création de places nouvelles de SSIAD.

2.2. La prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer
ou de maladies apparentées : l'accueil de jour et l'hébergement temporaire

Le développement de l'accueil de jour et l'hébergement temporaire - comme alternatives à l'hébergement complet favorisant un soutien à domicile, tant pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées que pour leurs aidants, est poursuivi en 2003.
A échéance de 4 ans, l'objectif est la création de 7 000 places d'accueil de jour et de 3 000 places d'hébergement temporaire.
Pour la première année d'exécution de ce plan, il a été créé 1 239 places d'accueil de jour et 452 places d'hébergement temporaire. Ce résultat est positif compte tenu des contraintes de financement de ces structures (3).
Le nombre de places dont la création a été sollicitée auprès des DDASS en 2002 est donc important (respectivement de 2 223 et 812) et atteste indéniablement des besoins et des attentes des personnes âgées.
Dans la mesure où les crédits accordés en 2002 à ce titre sont conservés, les DDASS sont invitées à procéder au plus vite à la création des places d'ores et déjà financées dans leurs enveloppes (511 places d'accueil de jour et 298 places d'hébergement temporaire).
Par ailleurs, les 1 750 places annuelles d'accueil de jour et 750 d'hébergement temporaire pour 2003 doivent être effectivement créées. Le financement par l'assurance maladie, sous réserve de répondre aux dispositions du cahier des charges pour la création des places d'accueil de jour, s'effectue conformément aux modalités de calcul de coût moyen qui ont été précisées par la circulaire budgétaire n° 2002-207 du 10 avril 2002.
La répartition et la notification de ces places ainsi que leur suivi financier figurent aux annexes n° III - c pour les places d'accueil de jour et n° III - d pour les places d'hébergement temporaire.

3. Les mesures de santé publique en matière de gériatrie

Le financement des nouvelles mesures annoncées en 2002 afin de développer l'accès à la gériatrie au sein de l'hôpital se poursuit en 2003, pour un montant de 9,41 M EUR.
Ces mesures ont pour objectif de servir au développement d'unités individualisées de court séjour gériatrique (services ou unités fonctionnelles). Les établissements sièges de service d'accueil d'urgence ont vocation à comporter de telles unités, toutefois des conditions locales particulières liées à la démographie devront aussi être prises en compte dans le choix des sites prioritaires, conformément à la circulaire du 18 mars 2002 relative à l'amélioration de la filière de soins gériatrique.
A cette fin, les équipes hospitalières seront renforcées en personnels spécialisés permettant des prises en charge pluridisciplinaires : gériatres, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes ou psychomotriciens, infirmières de prévention, psychologues et assistants de service social. Ces équipes, outre leur mission en court séjour gériatrique, pourront intervenir aux urgences ou dans les autres service hospitaliers.
Lors de la négociation des conventions tripartites des unités de soins de longue durée, vous porterez une attention particulière à la situation de l'établissement de santé notamment lorsqu'il dispose d'un service d'accueil d'urgence.
Comme pour l'année 2002, les crédits sont inscrits dans l'ONDAM sanitaire des unités de soins de longue durée. Un transfert de ce montant est effectué au profit du secteur sanitaire hors ULSD.

DEUXIÈME PARTIE
CONSTRUCTION DES DOTATIONS RÉGIONALES POUR 2003
1. La définition des bases régionales pour 2003
1.1. Les fongibilités entre enveloppes médico-sociales
et sanitaires intervenues en 2002
1.1.1. Hors conventions tripartites

Les dotations de crédits d'assurance maladie du secteur médico-social et sanitaire pour personnes âgées au titre de l'année 2003 ont préalablement été ajustées des crédits transférés durant l'année par les DDASS/DRASS ou ARH.
Pour le médico-social « personnes âgées », le montant global de ces transferts se traduit par une diminution de l'enveloppe nationale de dépenses d'assurance maladie de 2,87 millions d'euros. Il se décline comme suit :

Ces mouvements traduisent l'adaptation permanente des établissements qui sont amenés à se recomposer permettant ainsi de développer une offre de soins plus importante ou d'améliorer la prise en charge de certaines populations notamment dans le secteur médico-social.
Vous recevrez très prochainement les instructions nécessaires au suivi de ces mouvements.

1.1.2. Dans le cadre des conventions tripartites

L'utilisation des mesures nouvelles de médicalisation au bénéfice des établissements sanitaires ainsi que les mouvements consécutifs aux transferts de charges dans le cadre de l'opération de « sincérité des comptes », déclarés entre le 1er novembre 2001 et le 30 septembre 2002, ont été pris en compte dans l'ajustement des dotations régionales pour 2002.
Ainsi, les enveloppes médico-sociales « personnes âgées » et unités de soins de longue durée sont majorées respectivement de 36,76 et de 46,35 M EUR après application, le cas échéant, d'un taux de conversion applicable entre les différentes enveloppes (cf. annexe n° II - d : « Rappel des règles relatives au taux de conversion applicable entre les différentes enveloppes »).
Les opérations de fongibilité postérieures à cette date seront prises en compte ultérieurement. Leur signalement doit être opéré, dès la signature de la convention tripartite, dans le cadre de la remontée mensuelle d'informations organisée dans le cadre des annexes n° III relatives à la réforme de la tarification.
A cet égard, vous devez confirmer, dans un courrier signé par les deux autorités de tarification compétentes (ARH/préfet), ces mouvements en précisant leurs montants et les dates d'effet des fongibilités.

1.2. L'ajustement des crédits alloués en 2002

Crédits alloués à titre non reconductible : certains crédits ont été notifiés à titre non reconductible en 2002 au bénéfice de l'enveloppe médico-sociale « personnes âgées » et USLD. Vos bases régionales de référence pour 2003 ont donc été diminuées de ce montant.
Crédits alloués à titre reconductible : comme cela a été explicité dans la première partie de la circulaire, les dotations médico-sociales ont été diminuées du montant des crédits de médicalisation non utilisés dans les régions au 31 décembre 2002, de manière à optimiser l'utilisation des disponibilités.
Les annexes n° I - a et n° I - c présentent un bilan des dotations régionalisées de dépenses médico-sociales (EHPAD et SSIAD) et sanitaires (USLD) pour 2003. Vous disposez également en annexe n° II - a, II - b et II - c du détail des opérations de fongibilité prises en compte.

2. Les mesures de reconduction et de personnel

Ces mesures sont constituées principalement de mesures salariales. Certaines d'entre elles ne sont pas définitivement arrêtées. C'est pourquoi, une provision a été constituée au niveau national. Elle permettra de financer certaines mesures catégorielles actuellement en négociation avec les organisations représentatives et les augmentations de la valeur du point fonction publique susceptibles d'intervenir au cours de l'année 2003.

2.1. Dans les EHPAD et les SSIAD

Hors réduction du temps de travail, le taux moyen d'évolution des dépenses d'assurance maladie des établissements et services pour personnes âgées dépendantes est de 1,98 %, soit 2,06 % pour les EHPAD et 1,80 % pour les SSIAD.
Au titre des mesures qui vous sont notifiées dans le cadre de la présente circulaire, ce taux est en moyenne de 1,48 % hors RTT pour les EHPAD et de 1,5 % hors RTT pour les SSIAD.
Il permet de financer :


La revalorisation des moyens se décompose :
  • en une dotation attribuée au titre de la mise en place de la réduction du temps de travail dans les établissements publics ;

  • en un taux d'actualisation des moyens qui s'appliquera de façon uniforme à tous les établissements de statut identique.
  • Un arrêté interministériel indiquera pour chaque catégorie d'établissement le taux applicable au titre de la campagne budgétaire 2003.
    Dans la mesure où toutes les mesures de personnel ne font pas l'objet d'une notification intégrale immédiate, vous pourrez procéder à une actualisation partielle du montant du forfait global de soins alloué en 2002, en vous référant aux taux moyens d'évolution hors RTT mentionnés aux 2.1. de la deuxième partie de la circulaire pour les EHPAD et 2.2. pour les USLD. Au moment où les dernières mesures seront connues et notifiées, il vous appartiendra de procéder à une nouvelle actualisation.

    2.3.2.Etablissements ayant signé une convention tripartite

    Pour les établissements bénéficiaires d'une convention tripartite, il vous appartient de déterminer l'évolution de la dotation de soins de l'établissement, dans les conditions prévues aux paragraphes 2.1. et 2.2. de la deuxième partie de la circulaire. A cet égard, vous porterez une attention toute particulière à l'évolution du niveau de dépendance des résidents.

    2.3.3. Actualisation de la DOMINIC

    Les montants des tarifs de soins permettant le calcul de la DOMINIC - fixés à 5,5 EUR pour le tarif partiel et 6,1 pour le tarif global en 2002 - sont revalorisés de 2,06 % dans le cadre de la campagne budgétaire 2003. Ils s'établissent ainsi à 5,61 EUR pour le tarif partiel et 6,22EUR pour le tarif global.

    3. Revalorisation du forfait applicable
    dans les services de soins infirmiers à domicile

    En fonction du niveau de progression des crédits d'assurance maladie, hors mesures nouvelles, le forfait plafond applicable dans les SSIAD est fixé, à compter de la date de publication de l'arrêté interministériel fixant l'ONDAM, à :

    Le taux de progression dont il est tenu compte pour actualiser le forfait est un taux qui intègre toutes les ressources notifiées dans la présente circulaire (sachant qu'il n'est pas procédé à la notification de l'ensemble de ces mesures dans la présente circulaire), y compris la RTT pour les SSIAD publics. Compte tenu du fait que tous les services de SSIAD ne peuvent prétendre aux mêmes mesures, il appartient aux DDASS d'apprécier l'opportunité d'allouer à un service le montant du forfait plafond.

    4.1. L'extension en année pleine des mesures nouvelles allouées en 2002

    Le financement des extensions en année pleine des mesures nouvelles notifiées en 2002 est assuré, dans son intégralité, en 2003, qu'il s'agisse des places de SSIAD notifiées sur neuf mois, en 2002 ou des mesures de médicalisation attribuées en 2002 aux établissements signataires d'une convention tripartite (cf. point 1.1. de la première partie de la circulaire et annexe n° I - b).

    TROISIÈME PARTIE
    L'OPÉRATION « SINCÉRITÉ DES COMPTES »
    DOIT ÊTRE POURSUIVIE ET APPROFONDIE

    La circulaire du 21 juin 2001 invitait les ARH à faire remonter à la DHOS la synthèse régionale des transferts d'enveloppes à prendre en compte pour rétablir la sincérité des comptes entre le budget principal et les budgets annexes des établissements de santé (unités de soins de longue durée ou maisons de retraite hospitalière).
    La réalisation effective de cette opération est essentielle aussi bien pour dégager des ressources nouvelles au bénéfice de la section soins des budgets annexes (pour un montant évalué par la mission MARTHE au minimum à 550 millions d'euros pour le seul tarif hébergement) que pour permettre aux financeurs de disposer d'une évaluation fiable du coût effectif des prestations des établissements de santé gérant des services pour personnes âgées dépendantes sous forme de budget annexe.
    En revanche, l'absence de réalisation effective de l'opération sincérité des comptes entraîne des charges indues pour l'assurance maladie, détournant ainsi des ressources rares nécessaires à la signature de conventions tripartites, tout en perturbant les mécanismes d'allocation des ressources dans le champ sanitaire. Dans certains cas, c'est au contraire les usagers qui sont conduits à prendre en charge des dépenses relevant réglementairement de l'assurance maladie.
    Le bilan des remontées régionales établi par la DHOS au 31 décembre 2002 (cf. annexes n° IV) démontre que le montant des transferts effectifs est près de trois fois inférieur à l'évaluation prudente de la MARTHE, avec une variation de 1 à 10 selon les régions. Par ailleurs, 50 % des conventions signées en 2002 impliquant un budget annexe hospitalier n'ont donné lieu à aucun transfert d'enveloppe au titre de la sincérité des comptes.
    Certaines régions ont mené une étude exhaustive fondée sur une méthodologie partagée avec les établissements et les services des conseils généraux. Dans bien des cas, en revanche, le bilan régional transmis à la DHOS se borne à synthétiser les déclarations des établissements ayant répondu à l'enquête, sans effectuer un contrôle de cohérence sur les chiffres présentés.
    Sans méconnaître les difficultés techniques et politiques de cette opération, il convient de rappeler que des instructions précises vous ont été adressées afin d'expertiser les déclarations des établissements et parvenir à une ventilation réaliste des charges. En particulier l'instruction DHOS n° 360 du 17 avril 2002 présente les indicateurs nécessaires à un contrôle de cohérence rapide des déclarations des établissements.
    Il semble en effet que dans bien des cas l'intérêt de cette opération n'a pas été perçu par les établissements. Il faut donc rappeler que l'opération sincérité des comptes se traduit dans la grande majorité des cas, à l'occasion de la signature de la convention tripartite, par l'augmentation des ressources en soins du budget annexe, et dans quelques cas par la réduction du tarif hébergement. La circulaire MARTHE n° 2001-569 du 27 novembre 2001 décrit précisément ce mécanisme. Le réajustement tarifaire que suppose généralement l'opération sincérité des comptes peut s'effectuer dans une perspective pluriannuelle, le cas échéant sur toute la durée de la convention tripartite, afin de lisser dans le temps l'évolution du tarif à la charge de l'usager.
    Cette opération doit également être l'occasion d'interroger les établissements les plus coûteux sur leur organisation et de programmer, sur la durée de la convention, les restructurations nécessaires.
    En conséquence, il est demandé à l'ensemble des ARH de faire parvenir à la DHOS un bilan exhaustif et validé des transferts à opérer dans le cadre de l'opération sincérité des comptes avant le 1er septembre 2003, délai de rigueur.
    Par ailleurs, une expertise approfondie de la répartition des charges entre budgets annexes et budget principal devra être menée avant la signature de chaque convention tripartite, de façon à ne pas donner prise à une éventuelle action contentieuse de la part de l'un ou l'autre des financeurs.
    Les services de la DHOS se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche (bureau F2/pôle personnes âgées/marc.bourquin@sante.gouv.fr).

    *
    * *

    Vous voudrez bien rendre compte, sous le timbre de la DHOS (bureau F2/pôle des personnes âgées), des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de la présente circulaire.

    Le directeur de l'hospitalisation
    et de l'organisation des soins,
    E. Couty

    Le directeur de la sécurité sociale,
    D. Libault

    La directrice générale
    de l'action sociale,
    S. Léger

    PLAN DE LA CIRCULAIRE BUDGÉTAIRE POUR 2003
    DES ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES POUR PERSONNES ÂGÉES
    Première partie : poursuite des objectifs d'amélioriation
    de la médicalisation des prestations offertes en établissement et à domicile

    1. La réforme de la tarification des EHPAD
    1.1. L'utilisation des crédits régionaux disponibles au 31 décembre 2002
    1.2. La signature des conventions tripartites en 2003
    1.3. Ouverture et création d'EHPAD
    2. Le développement des alternatives à l'hébergement complet
    2.1. L'aide au soutien à domicile des personnes âgées par la création de places de services de soins infirmiers à domicile
    2.2. La prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées : l'accueil de jour et l'hébergement temporaire
    3. Les mesures de santé publique en matière de gériatrie

    Deuxième partie : construction des dotations régionales pour 2003

    1. La définition des bases régionales pour 2003
    1.1. Les fongibilités entre enveloppes médico-sociales et sanitaires
    1.1.1. Hors conventions tripartites
    1.1.2. Dans le cadre des conventions tripartites
    1.2. Le débasage des crédits non reconductibles attribués en 2002
    2. Les mesures de reconduction et de personnel
    2.1. Dans les EHPAD et les SSIAD
    2.2. Dans les centres et unités de soins de longue durée
    2.3. Règles d'actualisation des moyens pour 2003 pour les établissements médico-sociaux et sanitaires hébergeant des personnes âgées
    2.3.1. Pendant la période transitoire
    2.3.2. Dans le cadre de la convention tripartite
    3. Revalorisation du forfait applicable dans les services de soins infirmiers à domicile
    4. L'extension en année pleine des mesures nouvelles allouées en 2002

    Troisième partie : l'opération « sincérité des comptes »
    doit être poursuivie et approfondie
    Sommaire des annexes

    Annexe I. - Bilan et notification des dotations régionales de dépenses d'assurance maladie pour 2002 :
    Consolidation des dotations régionales médico-sociales EHPAD et SSIAD (annexe n° I - a) et notification et décomposition des dotations régionales pour 2003 (annexe n° I - b) ;
    Consolidation des dotations régionales sanitaires pour les unités de soins de longue durée USLD (annexe n° I - c) et notification et décomposition des dotations régionales pour 2003 (annexe n° I - d).
    Annexe II. - Détail de la consolidation des dotations régionales d'assurance maladie dans le cadre des opérations de fongibilité entre les différentes enveloppes :
    Dans le cadre de la réforme des EHPAD (annexe n° II - a) ;
    Hors réforme de la réforme de la tarification (annexe n° II - b) ;
    Bilan de l'opération de sincérité des comptes (annexe n° II - c) ;
    Rappel des règles relatives au taux de conversion applicable entre les différentes enveloppes (cf. annexe n° II - d).
    Annexe III. - Plans pluriannuels en faveur des personnes âgées pour 2003 :
    EHPAD (annexes n° III - a) :
    Récapitulatif de la consommation des crédits de médicalisation au 31/12/2002 ;
    Contexte de l'arbitrage rendu au titre de l'ONDAM médico-social pour les personnes âgées ;
    Notification des mesures nouvelles de médicalisation pour 2003 ;
    Objectif régional de signature de nouvelles conventions tripartites.
    SSIAD (annexes n° III - b) :
    Critères de répartition des places nouvelles de SSIAD ;
    Notification des places pour 2003 ;
    Suivi financier de la création des nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile en 2003.
    Accueil de jour (annexes n° III - c) :
    Critères de répartition des places nouvelles d'accueil de jour ;
    Notification des places pour 2003 ;
    Suivi financier de la création des places d'accueil de jour en 2003.
    Hébergement temporaire (annexes n° III - d) :
    Critères de répartition des places nouvelles d'hébergement temporaire ;
    Notification des places pour 2003 ;
    Suivi financier de la création des nouvelles places d'hébergement temporaire en 2003.
    Annexe IV. - Opération de « sincérité des comptes » (annexes n° IV)

    ANNEXE I
    Bilan et notification des dotations régionales
    de dépenses d'assurance maladie pour 2002

    Consolidation des dotations régionales médico-sociales EHPAD et SSIAD (annexe n° I - a) et notification et décomposition des dotations régionales pour 2003 (annexe n° I - b),
    Consolidation des dotations régionales sanitaires pour les unités de soins de longue durée USLD (annexe n° I - c) et notification et décomposition des dotations régionales pour 2003 (annexe n° I - d).

    ANNEXE I a
    DOTATIONS RÉGIONALES MÉDICO-SOCIALES
    (Annexe I a)
    Consolidation des dotations médico-sociales au titre de la campagne pour 2002

    OPéRATIONS DE FONGIBILITÉ
    ENTRE LES DIFFÉRENTES ENVELOPPES
    RégionsDotations régionales
    arrêtées au
    24 décembre 2002
    (en euros)
    Notifications
    individuelles
    des 381 places
    de SSIAD
    Transferts réalisés en 2002
    entre la sous-enveloppe
    médico-sociale
    personnes âgées et
    l'enveloppe sanitaire USLD
    et la sous-enveloppe
    personnes handicapées
    Transferts réalisés
    entre le 1/11/2001
    et le 30/09/2002
    dans le cadre de la
    réforme des EHPAD
    Transferts
    interrégionaux
    (SSIAD Houdan)
    Rectification
    de transferts
    de 2002 des
    budgets soins
    des établissements
    tarifiés
    par la CRAM
    Débasage des crédits
    non reconductibles
    accordés en 2002
    et de crédits
    spécifiques
    Dotations régionales
    finales 2002 (en euros)
    Alsace75 274 752222 5400661 746   76 159 038
    Aquitaine186 802 277133 5240- 1 316 893   185 618 908
    Auvergne108 260 5800- 106 2320 - 437 647 107 716 701
    Bourgogne115 210 63544 54585 7138 931 356 - 353 941 123 918 308
    Bretagne197 039 5090197 0000   197 236 509
    Centre159 605 313192 86855 7766 378 140- 47 409  166 184 688
    Champagne-Ardenne69 389 686000   69 389 686
    Corse8 238 521000   8 238 521
    Franche-Comté56 885 383393 479- 26 3306 165 934   63 418 466
    Ile-de-France379 646 780482 1702 028 483 47 409- 6 345 009 375 859 833
    Languedoc-Roussillon133 096 169111 270- 27 457392 537 131 942- 12 700133 691 761
    Limousin61 182 761008 252 806   69 435 567
    Lorraine118 328 90900- 120 207  - 3 757 687114 451 015
    Midi-Pyrénées178 322 936222 724- 34 3015 268 748 810 189 184 590 296
    Nord - Pas-de-Calais159 778 153001 118 621   160 896 774
    Basse-Normandie79 518 099148 36000   79 666 459
    Haute-Normandie79 682 36159 344043 505   79 785 210
    Pays de la Loire201 867 54989 01600   201 956 565
    Picardie75 787 48951 9690143 152   75 982 610
    Poitou-Charentes96 964 701148 3603 17894 647 508 610 97 719 496
    Provence-Alpes-Côte d'Azur203 956 922415 408- 1 113 398- 264 740  - 5 000202 989 192
    Rhône-Alpes295 903 307111 362- 19 320- 109 763   295 885 586
    France métropolitaine3 040 742 7922 826 9391 043 11235 639 5890- 5 685 856- 3 775 3873 070 791 189
    Guadeloupe7 505 6040     7 505 604
    Martinique11 296 8370     11 296 837
    Guyane1 624 9390     1 624 939
    Réunion13 874 8810     13 874 881
    Sous-total DOM34 302 26100000034 302 261
    France entière3 075 045 0532 826 9391 043 11235 639 5890- 5 685 856- 3 775 3873 105 093 450

    Détermination des bases régionales médico-sociales pour 2003
    Débasage des crédits disponibles au titre des EHPAD et effet de champ au 1er janvier 2003

    RÉGIONSDOTATIONS RÉGIONALES FINALES 2002
    (en euros)
    DÉBASAGE DES CRÉDITS EHPAD DISPONIBLES
    au 31 décembre 2002
    EFFETS DE CHAMP AU 1er JANVIER 2003
    Autres que réforme
    de la tarification
    Dans le cadre de la réforme des EHPADBase de référence pour 2003
    (en euros)
    Alsace76 159 038-3 056 847  73 102 191
    Aquitaine185 618 908-5 877 072  179 741 836
    Auvergne107 716 701-946 755259 81514 738107 044 499
    Bourgogne123 918 308-1 811 775  122 106 533
    Bretagne197 236 509-6 361 696197 000 191 071 813
    Centre166 184 688-6 800 530  159 384 159
    Champagne-Ardenne69 389 686-167 883  69 221 803
    Corse8 238 521-364 034  7 874 486
    Franche-Comté63 418 466-9 793  63 408 672
    Ile-de-France375 859 833-1 759 2651 569 970 375 670 538
    Languedoc-Roussillon133 691 761-6 010 312  127 681 450
    Limousin69 435 567-1 127 475  68 308 092
    Lorraine114 451 015-4 746 145-5 943 308 103 761 561
    Midi-Pyrénées184 590 296-8 647 398 1 106 694177 049 592
    Nord - Pas-de-Calais160 896 774-9 419 077  151 477 697
    Basse-Normandie79 666 459-4 578 800  75 087 658
    Haute-Normandie79 785 210-4 295 122  75 490 089
    Pays de la Loire201 956 565-10 679 732  191 276 833
    Picardie75 982 610-3 231 994  72 750 617
    Poitou-Charentes97 719 496-7 165 429  90 554 067
    Provence-Alpes-Côte d'Azur202 989 192-11 990 010  190 999 182
    Rhône-Alpes295 885 586-1 745 137  294 140 449
    France métropolitaine3 070 791 189-100 792 282-3 916 5231 121 4322 967 203 815
    Guadeloupe7 505 604-102 603  7 403 000
    Martinique11 296 837-1 260 040  10 036 797
    Guyane1 624 939-23 786  1 601 153
    Réunion13 874 881-557 479  13 317 402
    Sous-total DOM34 302 261-1 943 9080032 358 353
    France entière3 105 093 450-102 736 191-3 916 5231 121 4322 999 562 168

    ANNEXE I b
    notification et décomposition des dotations régionales
    de dépenses d'assurance maladie des EHPAD et SSIAD pour 2003

    RÉGIONSBASE DE
    référence
    pour 2003
    (en euros)
    notification des dotations d'assurance maladie pour 2003DOTATIONS
    régions 2003
    (en euros)
    Apport en
    reconduction
    Extension en année pleine
    des mesures nouvelles 2002
    Circulaire
    DHOS du
    6 mai 2002
    (avancement
    de grade)
    RTTMesures
    nouvelles :
    EHPAD, SSIAD,
    AJ, HT
    Mesures
    intempéries
    non utilisées en 2002*
    EHPADPlaces
    de SSIAD
    Fonction
    publique
    hospitalière
    Fonction
    publique
    territoriale
    Alsace73 102 1911 045 514430 164252 19552 181626 60583 9162 544 122 78 136 888
    Aquitaine179 741 8362 570 6836 406 525535 09270 4231 423 681408 5234 623 380 195 780 143
    Auvergne107 044 4991 530 9604 623 998192 98422 9381 436 689305 5702 401 820 117 559 458
    Bourgogne122 106 5331 746 3783 629 869212 72165 3851 313 717220 0883 917 731 133 212 422
    Bretagne191 071 8132 732 7263 923 014208 335112 2391 908 953418 3176 966 651 207 342 048
    Centre159 384 1592 279 5264 376 537429 828100 8322 166 370258 7155 069 495 174 065 462
    Champagne-Ardenne69 221 803990 0162 010 630114 03656 754924 84959 7532 688 544 76 066 385
    Corse7 874 486112 622364 03472 36930200814 003 9 237 816
    Franche-Comté63 408 672906 876852 418201 75641 212574 57870 0642 038 467 68 094 043
    Ile-de-France375 670 5385 372 87314 938 2961 451 766138 9353 031 7421 967 41110 289 846 412 861 407
    Languedoc-Roussillon127 681 4501 826 1114 128 789519 74153 6571 340 846697 9303 478 54212 700139 739 767
    Limousin68 308 092976 9483 311 57952 63220 673775 727250 5991 450 593 75 146 843
    Lorraine103 761 5611 484 0071 274 944228 07260 8201 015 473147 7961 185 468 109 158 141
    Midi-Pyrénées177 049 5922 532 17911 114 095364 03870 0631 605 490574 7696 338 639 199 648 865
    Nord - Pas de Calais151 477 6972 166 4477 426 521177 633111 6591 456 368586 4946 893 987 170 296 807
    Basse-Normandie75 087 6581 073 9103 808 083247 80961 727866 351133 5302 146 549 83 425 617
    Haute-Normandie75 490 0891 079 6661 841 733291 66966 9471 123 768121 2763 822 402 83 837 550
    Pays de la Loire191 276 8332 735 6588 008 137460 530103 0172 058 075918 1705 240 475 210 800 896
    Picardie72 750 6171 040 4867 162 91794 29954 542893 48055 0862 732 453 84 783 880
    Poitou Charentes90 554 0671 295 11212 592 756359 65248 7391 042 602448 1824 503 221 110 844 331
    Provence-Alpes-Côte d'Azur190 999 1822 731 6875 642 8081 046 06164 9001 627 401328 43411 567 2255 000214 012 698
    Rhône-Alpes294 140 4494 206 82212 366 110728 076132 6222 890 0701 042 7576 455 191 321 962 097
    France métropolitaine2 967 203 81742 437 208120 233 9578 241 2941 510 56730 102 8378 877 30697 168 80517 7003 276 013 566
    Guadeloupe7 403 000105 878050 4392 64933 305 128 539 7 723 810
    Martinique10 036 797143 547558 4392 19310 25463 714 203 425 11 018 369
    Guyane1 601 15322 900010 9651 57136 207 57 848 1 730 644
    Réunion13 317 402190 4671 022 20639 4744 487120 381 186 766 14 881 183
    Sous-total DOM32 358 352462 7921 580 645103 07118 961253 6070576 579035 354 006
    France entière2 999 562 16942 900 000121 814 6028 344 3651 529 52830 356 4448 877 30697 745 38417 7003 311 367 572
    * A titre non reconductible.

    ANNEXE I c
    DOTATIONS RÉGIONALES SANITAIRES USLD
    Bilan des dotations régionales des unités de soins de longue durée au 31 décembre 2002

    RÉGIONSDOTATIONS
    régionales
    arrêtées au
    24 décembre 2002
    (en euros)
    DÉBASAGE
    des crédits
    non reconductibles
    accordés en 2002
    TRANSFERTS RÉALISÉS
    en 2002
    entre l'enveloppe USLD
    et la sous-enveloppe
    médico-sociale
    « personnes âgées »,
    « personnes handicapées »
    et l'enveloppe sanitaire
    TRANSFERTS INTERVENUS
    entre le 1er novembre 2001
    et le 30 septembre 2002
    dans le cadre
    de la réforme des EHPAD
    DOTATIONS
    régionales
    finales pour 2002
    (en euros)
    Alsace59 966 426  - 553 72759 412 699
    Aquitaine45 777 039 121 6751 405 69347 304 407
    Auvergne44 161 762   44 161 762
    Bourgogne49 495 991 81 374- 8 296 94041 280 425
    Bretagne98 208 540 1 634 142 99 842 682
    Centre75 125 444 93 784- 6 378 14068 841 088
    Champagne-Ardenne33 155 487 114 682 33 270 169
    Corse5 300 929   5 300 929
    Franche-Comté28 221 448 384 035- 4 945 51623 659 967
    Ile-de-France152 897 511 - 2 028 483 150 869 028
    Languedoc-Roussillon43 696 676  171 03843 867 714
    Limousin38 861 905 260 037- 7 127 98331 993 959
    Lorraine46 604 159 651 796151 61147 407 566
    Midi-Pyrénées50 327 067  - 5 173 44745 153 620
    Nord - Pas-de-Calais72 453 582 - 95 248646 63973 004 973
    Basse-Normandie31 751 997   31 751 997
    Haute-Normandie36 570 311 420 082 36 990 393
    Pays de la Loire86 553 028 53 353 86 606 381
    Picardie41 818 599 815 708- 143 15242 491 155
    Poitou Charentes35 491 293 173 63682 16735 747 096
    Provence-Alpes-Côte-d'Azur56 014 133 2 218 102280 74358 512 978
    Rhône-Alpes164 136 146 - 13 732109 763164 232 177
    France métropolitaine1 296 589 47304 884 943- 29 771 2511 271 703 165
    Guadeloupe3 897 838- 477 865  3 419 973
    Martinique3 283 699   3 283 699
    Guyane925 734   925 734
    Réunion1 411 447   1 411 447
    Sous-total DOM9 518 718- 477 865009 040 853
    France entière1 306 108 191- 477 8654 884 943- 29 771 2511 280 744 018

    ANNEXE I d
    Notification des dotations régionales des unités de soin de longue durée pour l'année 2003

    RÉGIONSDOTATIONS
    régionales
    initiales pour 2003
    (en euros)
    EFFETS DE CHAMP
    au 1er janvier 2003
    DOTATIONS
    régionales pour 2003 après effet de champ
    (en euros)
    APPORT
    en reconduction
    RTTCIRCULAIRE DHOS/P2/2002/301 du 6 mai 2002 (avancement de grade
    dans certains corps)
    DOTATIONS
    régionales finales pour 2003 (en euros)
    Autres que réforme de la tarificationDans le cadre de la réforme des EHPAD
    Alsace59 412 699  59 412 699893 507773 98678 62861 158 820
    Aquitaine47 304 407  47 304 407703 702780 47671 60148 860 186
    Auvergne44 161 762  44 161 762653 531722 87370 67845 608 844
    Bourgogne41 280 425  41 280 425607 194916 77586 98142 891 375
    Bretagne99 842 682  99 842 6821 485 4301 580 424150 635103 059 171
    Centre68 841 088  68 841 0881 014 8911 298 089129 45471 283 522
    Champagne-Ardenne33 270 169  33 270 169488 824713 94970 02834 542 970
    Corse5 300 929  5 300 92977 88481 9427 6595 468 414
    Franche-Compté23 659 967  23 659 967352 196403 21940 39224 455 774
    Ile-de-France150 869 028-1 569 97077 233 000226 532 0583 332 4165 077 963433 599235 376 036
    Languedoc-Roussillon43 867 714  43 867 714649 821821 04172 84945 411 425
    Limousin31 993 959  31 993 959473 476678 25262 91733 208 604
    Lorraine47 407 566  47 407 566715 564606 85759 26248 789 249
    Midi-Pyrénées45 153 620 -1 106 69444 046 926648 172889 19181 23245 665 521
    Nord - Pas-de-Calais73 004 973  73 004 9731 075 4431 183 695112 62975 376 740
    Basse-Normandie31 751 997  31 751 997466 976618 21562 40732 899 595
    Haute-Normandie36 990 393  36 990 393545 228684 74270 40338 290 766
    Pays de la Loire86 606 381  86 606 3811 279 8911 658 309160 60789 705 188
    Picardie42 491 155  42 491 155625 837752 08073 92743 942 999
    Poitou-Charentes35 747 096  35 747 096525 216650 66764 00436 986 983
    Provence-Alpes-Côte d'Azur58 512 978  58 512 978871 629933 00284 27060 401 879
    Rhône-Alpes164 232 177  164 232 1772 441 6122 852 551265 920169 792 260
    France métropolitaine1 271 703 165-1 569 97076 126 3061 346 259 50119 928 44024 678 2982 310 0821 393 176 321
    Guadeloupe3 419 973  3 419 97353 39886 8685 0743 565 312
    Martinique3 283 699  3 283 69949 77293 3504 3243 431 145
    Guyane925 734  925 73414 03224 6341 169965 569
    Réunion1 411 447  1 411 44721 39449 5932 4771 484 911
    Sous-total DOM9 040 853009 040 853138 596254 44513 0449 446 937
    France entière1 280 744 018-1 569 97076 126 3061 355 300 35420 067 03624 932 7422 323 1261 402 623 258

    ANNEXE II

    Détail de la consolidation des dotations régionales d'assurance maladie dans le cadre des opérations de fongibilité entre les différentes enveloppes
    Dans le cadre de la réforme des EHPAD (annexe II a).
    Hors réforme de la réforme de la tarification (annexe II b).
    Bilan de l'opération de sincérité des comptes (annexe II c).
    Rappel des règles relatives au taux de conversion applicable entre les différentes enveloppes (cf. annexe II d).

    ANNEXE II a
    DÉTAIL DES OPÉRATIONS DE FONGIBILITÉ DANS LE CADRE DE LA RÉFORME DE LA TARIFICATION

    RÉGIONSANITAIRE DGUSLDMÉDICO-SOCIAL
    personnes âgées
    DépensesONDAMDépensesONDAMDépensesONDAM
    10095,795,795,795,795,7ABONDEMENT
    de l'enveloppe
    médico-sociale
    personnes âgées
    Alsace- 112 872- 108 019  108 109108 0194 853
       - 553 727- 553 727553 727553 727 
    Total régional- 112 872- 108 019- 553 727- 553 727661 746661 7464 853
    Aquitaine- 92 790- 88 80088 80088 800  3 900
       232 243232 243- 232 243- 232 243 
       840 163840 163- 840 163- 840 163 
       - 150 325- 150 325150 325150 325 
       104 809104 809- 104 809- 104 809 
       57 77857 778- 57 778- 57 778 
       232 225232 225- 232 225- 232 225 
    Total régional- 92 790- 88 8001 405 6931 405 693- 1 316 893- 1 316 8933 990
    Auvergne- 15 689- 14 738  14 73814 738954
    Total régional-15 689- 14 7380014 73814 738954
    Bourgogne  - 1 273- 1 2731 2731 2730
       182 787182 787- 182 787- 182 7870
       348 761348 761- 348 761- 348 7610
     - 167 694- 160 483  160 483160 4837 211
     - 184 452- 176 521  176 521176 5217 931
     0
     - 111 020- 106 25681 37481 37424 88224 8824 774
       133 632133 632- 133 632- 133 6320
     0
     - 199 745- 191 156  191 156191 1568 589
       - 3 125 411- 3 125 4113 125 4113 125 4110
       - 1 388 141- 1 388 1411 388 1411 388 1410
       - 1 439 779- 1 439 7791 439 7791 439 7790
       - 931 488- 931 488931 488931 4880
       - 2 157 402- 2 157 4022 157 4022 157 4020
    Total régional- 562 921- 534 416- 8 296 940- 8 296 9408 931 3568 931 35628 505
    Centre  - 1 236 443- 1 236 4431 236 4431 236 443 
       - 5 141 697- 5 141 6975 141 6975 141 697 
    Total régional00- 5 378 140- 6 378 1406 378 1406 378 1400
    Franche-Comté  - 993 758- 993 758993 758993 758 
       - 499 287- 499 287499 287499 287 
       - 1 874 496- 1 874 4961 874 4961 874 496 
       - 1 267 705- 1 267 705- 1 267 7051 267 705 
       - 310 270- 310 270310 270310 270 
     - 1 265 462- 1 211 047  1 211 0471 211 04754 415
     - 9 792- 9 371  9 3719 371421
    Total régional- 1 275 250- 1 220 418- 4 945 516- 4 945 5166 165 9345 165 93454 836
    Languedoc-Roussillon  - 1 990 158- 1 990 158- 1 990 1581 990 158 
       522 071522 071- 522 071- 522 071 
       873 827873 827- 873 827- 873 827 
       91 46991 469- 91 469- 91 469 
     - 156 870- 150 125  150 125150 1256 745
     432 027- 413 450413 450413 450  18 577
       56 89056 890- 56 890- 56 890 
       203 489203 489- 203 489- 203 489 
    Total régional- 588 897- 563 574171 038171 038392 537392 53725 329
    Limousin  - 3 747 383- 3 747 3833 747 3833 747 383 
     - 1 175 364- 1 124 823  1 124 8231 124 82350 541
       - 1 252 176- 1 252 1761 252 1761 252 176 
       - 2 082 766- 2 082 7662 082 7662 082 766 
       - 45 658- 45 65845 65845 658 
    Total régional- 1 175 364- 1 124 823- 7 127 983- 7 127 9838 252 8068 252 80650 541
    Lorraine- 32 815- 31 404  31 40431 4041 411
       151 611151 611- 151 611- 151 611 
    Total régional- 32 815- 31 404151 611151 511- 120 207- 120 2071 411
    Midi-Pyrénées- 65 574- 62 75462 75462 754  2 820
       - 383 624- 383 624383 624383 624 
       - 447 333- 447 333447 333447 333 
        000 
     - 30 321- 29 017  29 01729 0171 304
     - 3 688- 3 5293 5293 52900159
       - 1 250 475- 1 250 4751 250 4751 250 475 
       - 1 106 694- 1 106 6941 106 6941 106 694 
       - 384 981- 384 981384 981384 981 
       - 1 905 832- 1 905 832- 1 905 832- 1 905 832 
       - 867 486- 867 486867 486867 486 
    Total régional- 99 583- 95 301- 6 280 141- 6 280 141- 6 375 4425 375 4424 282
    Nord - Pas-de-Calais- 554 188- 530 358  530 358530 35823 830
     - 652 652- 624 588  624 588624 58828 064
     125 010119 635  - 119 635- 119 635- 5 375
     47 59845 551  - 45 551- 45 551- 2 047
     41 11939 351  - 39 351- 39 351- 1 768
     - 320 287- 306 515  306 515306 51513 772
     - 14 384- 13 765  13 76513 765619
     - 132 494- 126 797126 797126 797  5 697
       105 053105 053- 105 053- 105 053 
     - 289 461- 277 014277 014277 014  12 447
       168 539168 539- 168 539- 168 539 
     - 31 956- 30 58230 58230 582  1 374
       - 56 388- 56 38856 38856 388 
     - 19 211- 18 38518 38518 385  826
     - 3 048- 2 917  2 9172 917131
     - 71 530- 68 454  68 45468 4543 076
     24 39223 343- 23 343- 23 343  - 1 049
     6 5166 236  - 6 236- 6 236- 280
    Total régional- 1 844 578- 1 785 259646 639646 6391 118 6211 118 62179 317
    Haute-Normandie- 45 460- 43 505  43 50543 5051 955
    Total régional- 45 460- 43 5050043 50543 5051 955
    Picardie  - 143 152- 143 152143 152143 152 
    Total régional00- 143 152- 143 152143 152143 1521
    Poitou-Charentes- 184 759- 176 81482 16782 16794 64794 6477 945
    Total régional- 184 759- 176 81482 16782 16794 64794 6477 945
    PACA- 16 722- 16 003  16 00316 003719
       280 743280 743- 280 743- 280 743 
    Total régional- 16 722- 16 003280 743280 743- 264 740264 740719
    Rhône-Alpes  109 763109 763- 109 763- 109 763 
    Total régional00109 763109 763- 109 763- 109 7630
    AP-HP- 77 233 000- 77 233 00077 233 00077 233 000  0
    Total France
    métropolitaine
    - 83 380 702- 83 118 07546 355 05446 355 05436 761 02136 761 021264 627

    ANNEXE II b
    DÉTAIL DES MOUVEMENTS DE FONGIBILITÉ ENTRE ENVELOPPES (HORS RÉFORME DES EHPAD)

    RÉGIONS ET
    DÉPARTEMENTS
    NATURE DE L'OPÉRATIONCHAMP D'ORIGINECHAMP DE DESTINATION
    Etablissements sous DG hors USLDUSLDMSPAMS
    « handicap »
    Etablissements sous DG hors USLDUSLDMS PAMS
    « handicap »
    Date d'effet
     Total 2002127 1420000121 67500 
     Total 20032 729 5160000002 862 848 
    AquitaineSaint-Sever/financement
    Alzheimer
    127 142    121 675  1/9/02
     Nid marin2 729 516      2 862 8481/1/03
     Total région 200200106 2320000106 232 
     Total région 2003259 81500000259 8150 
    AuvergneRectification transferts 99-1 : crédits RTT  106 232    106 2322002
     Création EPHAD (transfo hôpital thermal de Royat)259 815     259 815 1/01/03
     Total région 2002177 140000081 37485 7133 085 
     Total région 200300000000 
     Opération de sincérité des comptes entre budgets annexes ULSD et sanitaire114 254    81 37424 8823 085Ajout NR
    BourgogneFermeture lits médecine HL de Chauffailles et création SSIAD47 790     45 735 1/01/02
     Suite d'un transfert effectué en 2001/USLD et MR Le Creuzot15 096     15 096 1/01/01
     Total région 20021 933 6660055 66259 7871 634 142197 00011 130 
     Total région 20033 217 77400000197 0002 858 272 
     CMPP vers HS Rennes   55 66259 787   eap
    8 mois
    2002
     Ch de Lannion vers le CAA de Lannion11 891      11 1301/01/02
     CHS de Plouguernével vers le Mas de Carhaix2 774 063      2 641 1851/01/03
    BretagneCH de Lannion vers annexe 24 ter Trestel232 283      217 0871/01/03
     CHS de Lehon vers le SSIAD211 624     197 000 1/01/02
     CHS de Lehon vers le SSIAD211 428     197 000 1/01/03
     CHS de Rennes vers l'USLD/régularisation transfert 20011 123 983    1 073 179  1/01/02
     USLD Le Divit à Pleumeur586 168    560 963  1/01/02
     Total région 2002113 79615 119055 77615 798108 90355 7760 
     Total région 2003         
     Financement de 6 places de SSIAD PA/2001   55 776  55 776 1/01/02
    CentreHL Janville36 473    34 905  1/01/02
     HL de La Loupe vers l'USLD77 323    73 998  1/01/02
     USLD de l'HL de Lilliers 15 119  15 798   1/01/02
    Champagne-ArdenneTotal région 2002117 9000000114 68200 
     HL de Nogent-sur-Seine117 900    114 682  1/11/02
     Total région 2002824 986044 62418 2940384 03518 294438 661 
     Total région 2003146 184000000135 951 
     Création de postes RTT dans les USLD401 290    384 035  1/01/02
    Franche-ComtéFermeture MR Abbevilliers pour une MAS423 696      394 0371/02
     Fermeture MR Abbevilliers pour une MAS (EAP)146 184      135 951eap
    2003
     SCM/SSESSAD  44 624    44 6241/01/02
     Rebasage de SSIAD   18 294  18 294 1/01/02
     Total région 20023 553 2862 287 123258 64000258 6402 287 1233 611 349 
     Total région 2003
    01 569 970000001 569 9700 
     Concours au plan MAS de la queue en Brie762 245      727 4761/01/02
     Pouponnières Arbonne2 791 041      2 883 8731/01/02
     HL Tournan/transformation de lits de SC en USLD  17 952  17 952  1/01/02
    Ile-de-FranceCH de Villeneuve EAP de SCM en USLD  240 688  240 688  1/01/02
     AP-HP/fermeture de lits d'USLD reliquat 2001 750 000    750 000 1/01/02
     AP-HP/fermeture de lits USLD reliquat 2002 1 537 123    1 537 123 DM2
    2002
     AP-HP/fermeture de lits d'USLD reliquat 2003 1 569 970    1 569 970 1/01/03
     Total région 20020027 457000027 457 
     Total région 2003762 345000000762 245 
    Languedoc-RoussillonTransformation MECCS Peyraube en centre d'accueil éducatif spécialisé Figaret (expérimentation)762 345      762 2451/01/03
     SESSAD/rectification erreur 2001  27 457    27 4571/01/02
     Total région 2002345 2510000260 037073 530 
    LimousinCCAA du CH de Saint-Vaury73 530      73 5301/01/02
     Mouvements 2001 non pris en compte : financement de postes271 721    260 037  1/01/02
     Total région 20024 436 48500227 747237 980651 79603 755 402 
     Total région 2003502 69705 943 30800006 446 005 
     MAS Novéant  367 165    367 1651/0103
     MAS Commercy  2 881 121    2 881 1211/01/03
     MAS Lunéville  1 890 368    1 890 3681/01/03
     MAS Thaon  804 654    804 6541/01/03
     CPN Laxou vers MAS Laxou1 508 093      1 508 0931/04/02
    LorraineCPN Laxou vers MAS Laxou502 697      502 697eap
    2003
     CRE Flavigny-sur-Moselle57 321      57 3211/01/02
     Hôpital de Moyeuvre171 421    164 050   
     CHS de Sarreguemines392 862    375 969   
     HL Rambervilliers116 800    111 778   
     CHS Fains Veel vers MAS Fains Veel2 189 988      2 189 9881/01/02
     Maxeville vers IRR Nancy   227 747237 980   1/01/02
     Total région 2002283 562034 301036 88300271 329 
     Total région 2003572 687000000572 687 
     MECS col des Marrous (redepl. 10 places d'IR)207 337      195 1041/09/02
    Midi-PyrénéesMECS col de Marrou (EAP)572 687      572 687eap
    2003
     HL de Tarascon/Ariège du SSIAD vers le SSR  34 301 36 883   1/01/03
     Saint-Blancart76 225      38 1151/01/02
     Castel Saint-Louis0      22 8651/01/02
     Centre de Sarthe0      15 2451/01/02
     Total région 20025 458 329137 93700144 13542 68905 413 722 
     Total région 20033 215 307      3 215 307 
     CH Bailleul/transfert au profit du long séjour44 607    42 689  1/01/02
     CH Béthune/transfert d'activité au bénéfice du moyen séjour 137 937  144 135   Pas de date
     CHS de Venant (IR)312 520      312 5202002
    (eap
    2001)
    Nord - Pas-de-CalaisCCAA Les Maronniers Liévin60 980      60 9802002
    (eap
    2001)
     Création fdt EPSM de Flandres404 371      404 3712002
    (eap
    2001)
     FDT Raimbeaucourt662 772      662 7722002
    (eap
    2001)
     MAS à Bailleul2 113 248      2 113 2482002
    (eap
    2001)
     EPSM Lille vers MAS944 830      944 8301/10/02
     EPSM Lille vers MAS (eap)2 834 490      2 834 4902003
    (eap
    2002)
     Berck (groupe Hopale) vers MAS915 000      915 0001/02/02
     Berck (groupe Hopale) vers MAS (eap)380 817      380 8172003
    (eap
    2002)
    Basse-NormandieTotal région 20031 527 0250000001 527 025 
     MAS Alençon1 527 025      1 527 0251/01/02
    Haute-NormandieTotal région 2002438 9570000420 08200 
     CH Les Jacinthes Deville-lès-Rouen (régul. 2001)438 957    420 082  1/01/02
     Total région 2002172 956    53 353 116 198 
     Restructuration foyer de Vohl/création 6 places de FDT117 206      116 1981/01/02
    Pays de la LoireCentre d'information sur la surdité en Pays de Loire7      71/01/02
     Complément de financement SLD Guérande55 750    53 353  1/01/02
     Total région 2002852 3590000815 70800 
     CH de Saint-Quentin205 000    196 185  1/01/02
    PicardieCH de Nanteuil-le-Haudoin13 720    13 130  1/01/02
     CH de Crèvecoeur-le-Grand8 995    8 608  1/01/02
     Volet régional peronnes âgées624 644    597 784  1/01/02
     Total région 2002184 759091 46900173 63694 6470 
     Total région 20030001 7961 877000 
    Poitou-CharenteTransfo 20 lits SCM en USLD (hôpitaux sud Charentes)  91 469  91 469  1/01/02
     HL de Melle85 859    82 167  2002
     HL Melle98 900     94 647 1/07/02
     UEROS   1 7961 877   1/01/03
     Total région 20021 220 23901 113 398002 218 102065 898 
     Total région 20031 947 8250000001 996 766 
     Cessation activité Les Caims65 898      65 8981/09/02
     Régularisation USLD835 268    799 351  2002
    PACACréation USLD CH La Ciotat  205 630  205 630  1/0702
     Création USLD CH de Martigues  907 768  907 768  1/01/02
     20 lits supplémentaires USLD CH Laragne319 073    305 305  1/02/02
     EAP Les Caims131 796      126 1292003
     MAS Les Iris1 816 029      1 870 6371/01/03
     Total région 20021 539 109196 58019 3200205 413182 84801 445 055 
     Remise à niveau tarifs USLD191 064    182 848  1/01/02
     Clinique Notre-Dame (psy long séjour en lits de crise pour PA) 196 580  205 413   1/01/02
    Rhône-AlpesTransfo pouponnière de Meylan en IME1 296 011      1 375 9381/01/02
     CHS Vinatier création SESSAD52 034      49 7871/01/02
     CRP Guynemer  19 320    19 3201/01/02

    ANNEXE II c
    Opération de sincérité des comptes

    Bilan des fongibilités entre l'enveloppe médico-sociale « personnes âgées » et l'enveloppe sanitaire USLD déclarées entre le 1er novembre 2001 et le 30 septembre 2002

    (Réforme de la tarification des EHPAD)

    Pour 43 conventions tripartites, les opérations de sincérité des comptes ont donné lieu à des transferts de charges et de ressources de l'assurance maladie :

    Dans le cadre de la création d'un budget annexe unique relatif à l'hébergement des personnes âgées dépendantes, 21 budgets d'unités de soins de longue durée - représentant un montant de 29,25 millions d'euros - ont été transférés au sein de l'enveloppe médico-sociale « personnes âgées ».
    Enfin, des moyens nouveaux de médicalisation des EHPAD ont été alloués à hauteur de 4,5 millions d'euros aux unités de soins de longue durée pour financer notamment les effets mécaniques.

    ANNEXE II d

    PRÉCISIONS SUR LES TRANSFERTS ET EN PARTICULIER SUR LE MONTANT DES RESSOURCES D'ASSURANCE MALADIE À TRANSFÉRER DANS LE CADRE DE L'OPÉRATION DE « SINCÉRITÉ DES COMPTES » ENTRE LES BUDGETS HOSPITALIERS ET LEURS BUDGETS ANNEXES
    Dans le cadre de l'opération de « sincérité des comptes », les règles concernant la nature et le montant des ressources d'assurance maladie à transférer sont explicitées.
    Par ailleurs, les dépenses des établissements hospitaliers financés par dotation globale et celles des établissements médico-sociaux et USLD ne sont pas financées selon la même proportion par l'assurance maladie. En effet, les dépenses hospitalières encadrées hors soins de longue durée sont financées non seulement par la dotation globale mais également par les produits de l'activité hospitalière (produits des tarifs). En moyenne, dans les établissements sanitaires sous dotation globale (hors USLD), cette prise en charge par l'assurance maladie est de l'ordre de 95,7 % en métropole alors qu'elle est de 100 % dans les établissements médico-sociaux pour personnes âgées et unités de soins de longue durée.
    Afin que les transferts de ressources entre les différentes enveloppes soient neutres pour l'assurance maladie, le montant des crédits d'assurance maladie à transférer doit s'opérer de la manière suivante :
    1. Le budget principal hospitalier supporte certaines dépenses du budget annexe USLD ou maison de retraite à gestion hospitalière, dépenses de soins de dépendance ou d'hébergement
    Lorsque le budget hospitalier d'un établissement de santé finance les dépenses du budget annexe de l'USLD ou de la maison de retraite à gestion hospitalière quelle que soit leur nature (rémunérations de personnels soignants, dépenses de restauration, de logistique notamment), il convient d'inscrire au budget annexe l'intégralité des dépenses supportées indûment par le budget hospitalier et d'opérer un transfert de ressources d'assurance maladie correspondant à 95,7 % du montant des dépenses constatées en soins, dépendance ou hébergement.
    Le différentiel correspondant à 4,3 % sera financé par l'enveloppe régionale médico-sociale pour personnes âgées au titre des crédits de médicalisation pour les EHPAD.
    Exemple : 100 de dépenses sanitaires hors USLD = 95,7 de ressources sanitaires hors USLD d'assurance maladie. Le montant à transférer de l'enveloppe sanitaire hors USLD à l'enveloppe personnes âgées (USLD ou médico-sociale) est de 95,7. Pour financer les 4,3 de dépenses restantes, la DDASS alloue 4,3 de ressources d'assurance maladie en utilisant les crédits correspondant à la réforme de la tarification des EHPAD.
    N.B. - Dans certains cas, ce transfert peut générer, sur le budget annexe, un clapet anti-retour qui aura vocation à être résorbé, le cas échéant, par un reversement des ressources d'assurance maladie à la dotation régionale médico-sociale pour personnes âgées.

    2. Le budget annexe USLD ou maison de retraite à gestion hospitalière supporte une partie des dépenses du budget principal hospitalier
    a) Quand il s'agit de dépenses de soins

    Lorsque l'opération de sincérité des comptes met en exergue le financement par l'assurance maladie de dépenses de soins qui auraient dû être prises en charge par le budget hospitalier, le montant des ressources d'assurance maladie à transférer correspond à 95,7 % du montant total des dépenses. En effet, la hausse des tarifs de l'établissement hospitalier va produire une augmentation des recettes de groupe 2 permettant de financer les 4,3 % de dépenses restantes.
    L'enveloppe personnes âgées (unités de soins de longue durée ou médico-sociale) récupère quant à elle 4,3 % de ressources d'assurance maladie.
    Exemple : 100 de dépenses médico-sociales ou USLD = 100 de ressources médico-sociales ou USLD d'assurance maladie. Le montant des ressources à transférer en ONDAM de l'enveloppe personnes âgées (USLD ou médico-sociale) à l'enveloppe sanitaire hors USLD est de 95,7. Le montant des dépenses encadrées autorisées à l'établissement est de 100.

    b) Quand il s'agit de dépenses afférentes
    à la dépendance et à l'hébergement

    Lorsque l'opération de sincérité des comptes met en exergue le financement par les résidents et l'aide sociale départementale de dépenses qui auraient dû être prises en charge par le budget hospitalier, il n'y a pas de transfert de ressources d'assurance maladie à opérer.
    En effet, pour le budget annexe les conséquences de l'opération de sincérité des comptes se traduisent exclusivement par une réduction des tarifs acquittés par les résidents.
    Dès lors, il incombera à l'établissement de santé de financer ces dépenses, qui seront désormais inscrites dans son budget. L'enveloppe régionale médico-sociale pour personnes âgées n'a pas à financer ces dépenses.
    Pour toutes les opérations de sincérité des comptes, il est donc impératif que les services vérifient la réalité et le montant des dépenses non correctement affectées. En effet, dans bien des cas la vérification de la conformité de règles d'imputation des charges avec les instructions ministérielles (cf. instruction de la DHOS n° 360 du 17 avril 2002) n'a pas été conduite de manière exhaustive. Les modalités de réalisation de l'opération de sincérité des comptes feront prochainement l'objet d'une enquête externe. Vous pouvez vous rapprocher de la DHOS, bureau F2, pour mener ces opérations de vérification.
    A ce stade, les transferts qui ont été signalés avant le 31 octobre 2002 par vos services - dans le cadre ou non des conventions tripartites - sont en cours de validation par les trois directions de l'administration centrale. Ils n'ont donc pas été intégrés dans les présentes dotations régionales. La régularisation interviendra avant fixation de vos bases régionales médico-sociales et sanitaires USLD définitives pour 2003.

    ANNEXE III
    Plans pluriannuels en faveur des personnes âgées pour 2003

    EHPAD (annexes n° III - a) :

  • récapitulatif de la consommation des crédits de médicalisation au 31/12/2002 ;

  • contexte de l'arbitrage rendu au titre de l'ONDAM médico-social pour les personnes âgées ;
  • notification des mesures nouvelles de médicalisation pour 2003 ;
  • objectif régional de signature de nouvelles conventions tripartites.
  • SSIAD (annexes n° III - b) :

    Accueil de jour (annexes n° III - c) :

    Hébergement temporaire (annexes n° III - d) :

    ANNEXE III a
    Mesures nouvelles EHPAD
    Récapitulatif régional de la consommation de crédits au titre des conventions tripartites signées jusqu'au 31 décembre 2002

    RÉGIONSMONTANT
    des notifications de crédits du 15/09/00 au 24/12/02
    TOTAL
    des CT
    MONTANTS des crédits engagés en année pleine en 2000/2001MONTANTS des crédits engagés sur l'année 2002EAP 2003DÉPENSES DE soins de ville intégrées dans les tarifs des CT de 2002 (en année pleine)CRÉDITS
    disponibles au 31 décembre 2002 (hors EAP 2003)
    CRÉDITS GELÉS au titre des autorisations accordées en 2002SOLDE NET AU 31 décembre 2002 (crédits disponibles moins gel de crédits)
    Alsace4 962 71213689 7971 216 068430 164738 8383 056 84703 056 847
    Aquitaine21 739 351883 196 49312 665 7866 406 5255 005 5395 877 07205 877 072
    Auvergne8 712 105502 596 2285 169 1224 623 9982 632 411946 7550946 755
    Bourgogne12 951 416683 400 2717 739 3703 629 869834 2361 811 77501 811 775
    Bretagne20 492 119691 765 31611 957 1073 923 0144 114 4246 769 696408 0006 961 696
    Centre11 984 87541693 7674 490 5784 376 5374 773 3036 800 53006 800 530
    Champagne-Ardenne5 585 085262 849 1352 568 0672 010 6301 001 407167 8830167 883
    Corse857 3673160 310333 023364 034157 264364 0340364 034
    Franche-Comté6 065 870362 967 6633 088 414852 418270 3239 793 9 793
    Ile-de-France35 388 73412012 917 50920 711 96014 938 2967 912 6451 759 26501 759 265
    Languedoc15 102 023596 016 3153 075 3964 128 7892 827 2906 010 31206 010 312
    Limousin7 628 054771 798 2124 702 3673 311 5791 712 9501 127 47501 127 475
    Lorraine7 159 939311 883 542530 2521 274 944412 4574 746 14504 746 145
    Midi-Pyrénées26 553 77711511 110 5266 795 85311 114 0955 854 5558 647 39808 647 398
    Nord - Pas-de-Calais28 479 886963 217 55415 843 2557 426 5213 921 0839 419 07709 419 077
    Basse-Normandie12 197 164555 001 5892 616 7753 808 083284 5934 578 80004 578 800
    Haute-Normandie5 866 786601 571 6641 841 7331 198 3814 295 12204 295 122
    Pays de la Loire15 634 895831 560 8653 394 2988 008 1372 539 43610 679 732 10 679 732
    Picardie9 997 292653 187 3402 729 8547 162 9172 993 6334 080 098848 1043 231 994
    Poitou-Charentes16 978 5421041 195 8998 617 21412 592 7565 482 9057 165 42907 165 429
    PACA25 522 226687 206 9326 144 0295 642 8085 439 19012 171 265181 25511 990 010
    Rhône-Alpes29 448 2631698 214 23618 698 03212 366 11010 623 4162 535 995790 8581 745 137
    France métropolitaine329 308 4821 44281 629 499144 658 484120 233 95770 730 279103 020 4992 228 217100 792 282
    Guadeloupe102 60300000102 6030102 603
    Martinique2 535 2255403 5850558 439372 1682 131 640871 6001 260 040
    Guyane23 7860000023 786023 786
    Réunion557 4792001 022 206249 512557 4790557 479
    DOM3 219 0937403 58501 580 645621 6802 815 508871 6001 943 908
    France entière332 527 5761 44982 033 084144 658 484121 814 60271 351 959105 836 0083 099 817102 736 191

    ANNEXE III a
    LE CONTEXTE FINANCIER DE LA RÉFORME
    DE LA TARIFICATION EN 2003

    Comme cela a été rappelé dans l'annexe à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2003, le déficit de la branche maladie pour 2002 était estimé à 6 milliards d'euros et les dernières prévisions indiquent une dégradation accrue. Dans ce contexte, l'objectif des dépenses d'assurance maladie pour 2003 a été fixé dans une volonté de maîtrise forte des dépenses dans chacun des secteurs.
    Par ailleurs, l'objectif 2003 pour le secteur médico-social des personnes âgées a été fixé en tenant compte d'une importante sous-consommation des crédits en 2001 et 2002.
    Enfin des incertitudes existent à ce stade sur le coût réel de la réforme.
    Par rapport à l'épure initiale du coût global de la réforme de la tarification, les premiers travaux pourraient laisser à penser qu'il existe un risque de dépassement. En effet, le coût initial de la réforme avait estimé à 915 millions d'euros de crédits de médicalisation et de 915 millions d'euros à 1,375 milliard d'euros de crédits provenant de l'enveloppe des soins de ville (selon l'option tarifaire choisie). Cela aurait dû induire un coût unitaire moyen théorique de 228 000 euros par convention avant la sortie des médicaments et d'environ 170 000 euros (après la sortie des médicaments). Or, l'estimation globale du coût unitaire des premières conventions apparaît plus élevé que ces montants. Si des facteurs peuvent expliquer ce décalage (les premiers établissements qui ont signé étaient peut-être les plus coûteux), il est apparu nécessaire d'améliorer le système d'information relatif à la réforme des EHPAD.
    Dans ces conditions, et afin de prendre des décisions financières en toute connaissance de cause, il a été demandé aux directions d'analyser précisément le coût de la médicalisation des EHPAD. Dans ce cadre, le système d'information actuel sera amélioré et simplifié, dès le printemps 2003, en collaboration avec les services, en vue d'assurer non seulement un meilleur suivi de la réforme, mais également une allocation des crédits optimale en fonction de l'état d'avancement de la réforme.
    En tout état de cause, je vous rappelle que l'équilibre global de la réforme de la tarification repose sur une allocation des moyens qui ne peut dépasser la référence de la DOMINIC + 35 % au terme de la cinquième année de la convention. De plus, un rapprochement systématique des organismes de sécurité sociale est nécessaire à l'occasion de l'évaluation des dépenses de soins de ville intégrées dans le tarif afférent aux soins des établissements qui passent convention.
    D'autre part, les aspects qualitatifs des premières conventions tripartites n'ont pas été appréhendés à ce jour. Or, il est primordial d'apprécier les apports en termes d'amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
    Enfin, les conclusions des trois inspections générales sur la mise en oeuvre de l'APA et la réforme de la tarification, notamment eu égard aux difficultés rencontrées et aux simplifications envisageables, sont très attendues.

    Notification des mesures nouvelles de médicalisation
    en faveur des établissements pour personnes âgées

    RÉGIONSMESURES NOUVELLES EHPAD
    en euros
    Alsace2 075 366
    Aquitaine3 533 089
    Auvergne1 955 053
    Bourgogne3 433 623
    Bretagne6 276 311
    Centre4 253 681
    Champagne-Ardenne2 340 562
    Corse699 369
    Franche-Comté1 799 051
    Ile-de-France7 169 693
    Languedoc2 483 942
    Limousin1 291 756
    Lorraine553 665
    Midi-Pyrénées5 575 918
    Nord - Pas-de-Calais6 215 605
    Basse-Normandie1 693 919
    Haute-Normandie3 195 621
    Pays de la Loire4 408 138
    Picardie2 410 155
    Poitou-Charentes3 809 204
    PACA9 803 900
    Rhône-Alpes4 753 007
    France métropolitaine79 730 627
    Guadeloupe61 823
    Martinique110 399
    Guyane35 328
    Réunion61 823
    DOM269 373
    France entière80 000 000

    Objectifs de signatures de nouvelles conventions tripartites par région

    RÉGIONSOBJECTIF DE SIGNATURE DE NOUVELLES conventions tripartites en 2003 par région
    Alsace62
    Aquitaine123
    Auvergne49
    Bourgogne62
    Bretagne107
    Centre77
    Champagne-Ardenne35
    Corse4
    Franche-Comté25
    Ile-de-France215
    Languedoc-Roussillon71
    Limousin15
    Lorraine82
    Midi-Pyrénées76
    Nord - Pas-de-Calais84
    Basse-Normandie59
    Haute-Normandie74
    Pays de Loire134
    Picardie41
    Poitou-Charentes71
    PACA145
    Rhône-Alpes175
    Total France métropolitaine1 787
    Guadeloupe3
    Martinique5
    Guyane2
    Réunion3
    Total DOM13
    Total général France1 800

    ANNEXE III b
    MESURES NOUVELLES DE PLACES DE SSIAD
    Modalités de répartition des places nouvelles
    de services de soins infirmiers à domicile pour 2003

    En 2001, le Gouvernement a lancé un plan de médicalisation portant création de 20 000 places de services de soins infirmiers à domicile sur 5 ans afin de permettre de corriger les inégalités régionales en matière d'équipement.
    Dans ce cadre, il a été décidé de procéder à une convergence vers un taux d'équipement moyen à la fois égal pour toutes les régions et supérieur au taux initial. Une méthode a été mise en oeuvre pour effectuer la répartition des places nouvelles.
    Pour 2003, la méthode de répartition des années précédentes est reconduite ; majoritairement (à 60 %), les places nouvelles ont été ventilées selon le taux d'équipement (nombre de places installées dans une région rapporté à sa population de 75 ans et plus).
    Les 40 % de places restantes sont réparties en fonction de l'importance de la population âgée de 75 ans et plus.

    1. Correction des inégalités

    Le taux d'équipement national cible qui sera atteint en 2005, au terme du plan de médicalisation, est de 18,48 ; il a été calculé en rapportant le nombre total de places installées comprenant les mesures nouvelles pluriannuelles à la population nationale âgée de 75 ans et plus.
    Sur cette base, une dotation régionale cible a été déterminée (application du taux d'équipement national cible sur la population régionale âgée de 75 ans et plus).
    Pour établir le nombre de places nouvelles auxquelles chaque région peut prétendre, cette dotation cible a été comparée aux nombres de places installées par région (dotation régionale cible en 2005 diminuée du nombre de places installées au 31/12/2001 et divisée par 4 ans).
    Une quotité de 60 % de cette dotation annuelle théorique a été attribuée à chacune des régions. Certaines régions, pour lesquelles les taux d'équipement sont très supérieurs au taux d'équipement cible, n'ont pas bénéficié de cette première répartition.
    Pour tenir compte cependant des besoins objectifs des personnes âgées en matière de services de soins infirmiers à domicile, un second critère a été utilisé.

    2. Prise en compte de l'effectif régional
    de la population âgée de 75 ans et plus

    Cette clé de répartition a été utilisée dans toutes les régions. Les places nouvelles non attribuées selon le premier critère (40 % d'entre elles) ont été réparties au prorata de la part de la population régionale âgée de 75 ans et plus dans la population nationale correspondante.
    Ainsi, après installation de ces nouvelles places, l'écart en matière d'équipement aura été réduit tout en augmentant le taux d'équipement national : de 15,70 % en 2002, il passe à 16,93 % en 2003.

    ANNEXE III b
    NOTIFICATION DES PLACES NOUVELLES DE SERVICES DE SOINS INFIRMIERS
    À DOMICILE POUR PERSONNES ÂGÉES

    RÉGIONSSITUATION AU 31 DÉCEMBRE 2002CRÉATIONS DES PLACES NOUVELLES DE SSIAD 2003
    Population
    de 75 ans
    et plus
    Places
    intallées
    au 31-12-2001
    Places
    2002
    Places
    installées
    au 31-12-2002
    Correction
    des inégalités
    Population
    de + de
    75 ans
    Répartition
    des nouvelles
    places de
    SSIAD
    Taux
    d'équipement
    au 31-12-2003
    Montant
    en EUR *
    Alsace107 2661 5811121 69354328616,58280 944
    Aquitaine275 1453 9622444 2061548323716,15775 168
    Auvergne124 5241 926882 01456379316,92305 003
    Bourgogne150 2922 4711002 57150459517,74309 654
    Bretagne247 6174 457954 552417411518,85375 409
    Centre214 9313 2301963 4261036516816,72551 496
    Champagne-Ardenne99 7841 663521 71532306217,81202 583
    Corse23 489285273121972614,4186 452
    Franche-Comté83 3721 506921 5985253019,5398 907
    Ile-de-France635 9928 6716629 33340619159715,621 953 080
    Languedoc-
    Roussillon
    218 0042 7922373 0291636522814,94745 838
    Limousin83 6781 730291 7590252521,3281 838
    Lorraine157 0012 4441052 549704711716,98381 562
    Midi-Pyrénées244 1784 0391774 216767314917,87486 191
    Nord - Pas-de-Calais250 7664 8391054 9440757520,01245 515
    Basse-Normandie115 4091 7141131 82756359116,63298 539
    Haute-Normandie122 3041 5341331 667963713314,71433 909
    Pays de Loire254 3514 2362104 446727614818,06483 217
    Picardie122 1042 367432 4100373720,03121 121
    Poitou-Charentes161 6332 1821642 3461085015815,49516 309
    PACA412 3325 5065276 03326612439015,581 275 169
    Rhône-Alpes400 7395 8823366 21821511933416,351 093 227
    France
    métropolitaine
    4 504 91169 0173 84772 8642 0391 3523 39116,9311 101 130
    Guadeloupe18 000423542815624,0820 977
    Martinique19 300185162011061611,9151 718
    Guyane2 3009109111239,875 536
    Réunion19 30022618244961513,8548 444
    DOM58 9009253996421183918,32126 674
    France entière4 563 81169 9423 88673 8282 0601 3703 43016,9311 227 804
    (*) Financement sur 6 mois.

    Programme départemental prévisionnel de financement de places SSIAD et suivi des crédits

    Région :
    Département :
    Nom et coordonnées du correspondant départemental :
    Ce tableau doit être adressé, au plus tard le 15 octobre 2003, à la DHOS/F 2 : bruno.morin@sante.gouv.fr (une copie sera transmise à la DGAS).
    Programme départemental prévisionnel de financement des places de SSIAD en 2003 pour lequel le département a bénéficié de ........ euros au titre de la création des places de SSIAD.

    Opérations dont le financement est intervenu ou interviendra en 2003

    SERVICESDATE
    d'autorisation
    des places
    PLACES FINANCÉES
    sur l'enveloppe de crédits notifiés en 2003par déploiement des crédits en provenance
    déconcentrée
    (A) *
    nationale
    (B) *
    Montant
    journalier
    du forfait
    SSIAD
    accordé
    Montant
    des crédits
    alloués
    sur l'année
    (C) *
    du
    médico-social
    du
    sanitaire
    Montant
    journalier
    du forfait
    SSIAD
    accordé
    Montant
    des crédits
    alloués
    sur l'année
    NOMBRE
    de places
    restant
    à financer
    CAPACITÉ
    totale
    autorisée
    du SSIAD
     
     
              à préciser dans le cadre ci-dessous
     
    Total
              
     
               
    Opérations qui resteront à financer par ordre de priorité
     
    Total
     
    Utilisation des crédits lorsque le montant des crédits alloués (C) est inférieur au montant des crédits notifiés (A + B) *    
         
    (*) Indiquez chacune des opérations ayant été financées, et si l'utilisation est faite à titre reconductible ou non.

    ANNEXE III c
    MESURES NOUVELLES DE PLACES D'ACCUEIL DE JOUR
    La création de places d'accueil de jour

    En 1996, on dénombre 3160 places d'accueil de jour recouvrant des modes d'accueil très divers par l'organisation, la qualification des professionnels, le statut juridique... Leur coût souvent élevé ainsi que les difficultés d'accès liées à leur éloignement constituent fréquemment un obstacle pour les familles.
    Ce type d'accueil constitue une aide très importante pour les familles dont le parent vit à domicile (aide nécessaire 24 h sur 24 et 365 jours par an). L'investissement de l'entourage tant physique que psychologique est tel qu'il met en péril la santé physique et mentale de l'aidant familial.
    L'accueil de jour consiste à recevoir pour une ou plusieurs journées par semaine, au sein d'établissements ou d'unités autonomes, des personnes présentant une détérioration intellectuelle vivant à domicile. Les objectifs sont notamment de :

    Selon le cahier des charges diffusé en avril 2002, il s'agit de développer 7 000 places d'accueil de jour sur quatre ans, répondant à un cahier des charges précis, notamment sur la nécessaire qualification des professionnels intervenant au sein de ces structures, tant pour les soins que les aides et accompagnement. Les accueils de jour existants devront être progressivement conformes, à ce cahier des charges. En fonction des conclusions des travaux en cours dans ce domaine, et des premiers enseignements tirés de l'expérience, des adaptations pourront être proposées.
    En application de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, les accueils de jour et hébergements temporaires, sont des structures sociales et médico-sociales. A ce titre, les dispositions du décret n° 95-185 du 14 février 1995 relatif à la procédure de création, de transformation et d'extension des établissements et des services sociaux et médico-sociaux leur sont applicables.
    Ainsi, tous les projets de création ex nihilo ou d'extension importante (30 % de la capacité d'accueil et en tout état de cause toute augmentation de plus de 15 lits ou places) devront être soumis à l'avis de la section sociale des comités régionaux de l'organisation sanitaire et sociale (CROSMS) conformément aux dispositions du décret précité.

    ANNEXE III c
    Notification des places d'accueil de jour pour l'année 2003

    RÉGIONTOTAL
    Population*
    PERSONNES
    atteintes
    de démence*
    NOMBRE DE
    places d'accueil
    de jour à répartir
    NOTIFICATION
    des crédits
    en euros
    Alsace1 733 73215 80050115 319
    Aquitaine2 908 95339 91985193 488
    Auvergne1 308 65618 0273887 045
    Bourgogne1 610 40722 10947107 116
    Bretagne2 907 17835 21485193 370
    Centre2 439 96231 60871162 293
    Champagne-Ardenne1 342 20214 6273989 276
    Corse260 1493 383817 304
    Franche-Comté1 117 25712 1434193 792
    Ile-de-France10 951 13694 984310709 162
    Languedoc-Roussillon2 296 35731 11767152 741
    Limousin710 79212 2042147 278
    Lorraine2 310 02322 89867153 650
    Midi-Pyrénées2 552 69635 35974169 792
    Nord - Pas-de-Calais3 995 87135 836116265 784
    Basse-Normandie1 422 43616 6274194 613
    Haute-Normandie1 780 43917 86752118 425
    Pays de la Loire3 222 78437 10694214 362
    Picardie1 857 10517 70654123 525
    Poitou-Charentes1 640 45323 54348109 114
    Provence-Alpes-Côte d'Azur4 506 25359 313131299 732
    Rhône-Alpes5 645 84758 689163372 882
    France métropolitaine58 520 688656 0791 7023 890 064
    Guadeloupe422 2222 8181228 084
    Martinique381 3253 0631125 364
    Guyane156 790373510 429
    Réunion706 1802 7892146 971
    DOM1 666 5179 04348110 848
    France entière60 187 205665 1221 7504 000 912
    *Source : INSEE et étude coopérative européenne.

    Tableau de bord relatif au suivi régional des places d'accueil de jour
    Exercice 2003

    Région :
    Nom et coordonnées du correspondant régional :
    Ce tableau doit être adressé, au plus tard le 30 novembre 2003, à la DHOS, bureau F 2, à l'attention debruno.morin@sante.gouv.fr.

    DÉPARTEMENTMONTANT DES
    crédits notifiés
    au titre de
    la création de places D'AJ (A)
    IMPLANTATION géographique des accueils de jourL'ACCUEIL
    de jour est-il
    rattaché à une structure ?
    L'ACCUEIL
    de jour est-il
    autonome ?
    NOMBRE
    de places
    d'accueil de jour dont la création
    a été demandée pour 2003
    NOMBRE
    de places
    d'accueil de jour dont la création
    a été acceptée
    pour 2003
    COÛT MOYEN journalier
    du financement
    de l'assurance
    maladie
    MONTANT
    des crédits alloués
    sur l'année 2003
    au titre de
    la création
    des places
    d'AJ (B)
    PRIX
    de journée
    à la charge
    du bénéficiaire
    UTILISATION
    des crédits lorsque le montant des
    crédits alloués (B) est inférieur
    au montant des crédits notifiés (A)*
               
               
               
               
    Total
    départemental
              
               
               
               
               
    Total
    départemental
              
               
               
               
    Total
    régional
              
    * Indiquez chacune des opérations ayant été financées, et si l'utilisation est faite à titre reconductible ou non.

    ANNEXE III d
    MESURES NOUVELLES DE PLACES D'HÉBERGEMENT TEMPORAIRE
    Le développement des places en hébergement temporaire

    La majorité des personnes atteintes de détérioration intellectuelle, voire de démence, vivent à domicile grâce au soutien quotidien de leur famille. Afin d'éviter des situations de rupture, parfois irréversibles, différentes solutions de relais sont possibles dont notamment l'hébergement temporaire.
    L'hébergement temporaire est une formule d'accueil limitée dans le temps. Il s'adresse aux personnes âgées dont le maintien à domicile est momentanément compromis du fait d'une situation de crise : isolement, absence des aidants, départ en vacances de la famille, travaux dans le logement. Il peut également s'utiliser comme une période d'apprentissage, premier essai de vie en collectivité avant l'entrée définitive en établissement, ou servir de transition avant le retour à domicile après une hospitalisation.
    Le recours à un hébergement temporaire permet donc de :

  • préserver l'autonomie des personnes atteintes d'une pathologie de type démentiel par un projet individuel d'aides et de soins adaptés ;

  • stimuler leur fonctions cognitives, le travail de stimulation ayant pour objet de conduire voire restaurer la capacité d'effectuer seul les actes essentiels de la vie grâce à des soins et aides adaptés et personnalisés ;
  • maintenir voire restaurer, au travers de diverses activités, les capacités de la personne afin d'éviter une aggravation de sa perte d'autonomie ;
  • préserver ou rétablir des contacts sociaux pour la personne désorientée ;
  • repérer les modifications comportementales susceptibles d'être liées à une pathologie intercurrente ;
  • permettre à l'aidant principal de « souffler » un peu sur une période de quelques jours ou semaines, en particulier lors d'un problème de santé de l'aidant familial, même si celui-ci n'entraîne pas nécessairement une hospitalisation ;
  • ne pas rompre la prise en charge principale par la famille (assurer un relais temporaire) ;
  • éviter les risques de dérive vers un hébergement permanent mal préparé.
  • Le développement de places supplémentaires demeure par conséquent une priorité qui s'inscrit dans une logique de maintien à domicile de la personne âgée. Au terme d'une période de quatre ans, 3 000 places supplémentaires seront créées à raison de 750 places par an.
    En application de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, les accueils de jour et hébergements temporaires, sont des structures sociales et médico-sociales. A ce titre, les dispositions du décret n° 95-185 du 14 février 1995 relatif à la procédure de création, de transformation et d'extension des établissements et des services sociaux et médico-sociaux leur sont applicables.
    Ainsi, tous les projets de création ex nihilo ou d'extension importante (30 % de la capacité d'accueil et en tout état de cause toute augmentation de plus de 15 lits ou places) devront être soumis à l'avis de la section sociale des comités régionaux de l'organisation sanitaire et sociale (CROSS) conformément aux dispositions du décret précité.

    ANNEXE III d
    Notification des places d'hébergement temporaire
    pour l'année 2003

    RÉGIONTOTAL
    Population*
    PERSONNES
    atteintes
    de démence*
    NOMBRE
    de places
    d'hébergement
    temporaire à
    répartir
    NOTIFICATION
    des crédits
    en euros
    Alsace1 733 73215 8002272 494
    Aquitaine2 908 95339 91936121 635
    Auvergne1 308 65618 0271654 720
    Bourgogne1 610 40722 1092067 338
    Bretagne2 907 17835 21436121 561
    Centre2 439 96231 60830102 025
    Champagne-Ardenne1 342 20214 6271756 123
    Corse260 1493 383310 878
    Franche-Comté1 117 25712 1431446 717
    Ile-de-France10 951 13694 984136457 911
    Languedoc-Roussillon2 296 35731 1172996 020
    Limousin710 79212 204929 721
    Lorraine2 310 02322 8982996 591
    Midi-Pyrénées2 552 69635 35932106 738
    Nord - Pas-de-Calais3 995 87135 83650167 083
    Basse-Normandie1 422 43616 6271859 478
    Haute-Normandie1 780 43917 8672274 447
    Pays de la Loire3 222 78437 10640134 757
    Picardie1 857 10517 7062377 653
    Poitou-Charentes1 640 45323 5432068 594
    Provence-Alpes-Côte d'Azur4 506 25359 31356188 424
    Rhône-Alpes5 645 84758 68970236 075
    France métropolitaine58 520 688656 0797292 446 983
    Guadeloupe422 2222 818517 655
    Martinique381 3253 063515 945
    Guyane156 79037326 556
    Réunion706 1802 789929 528
    DOM1 666 5179 0432169 684
    France entière60 187 205665 1227502 516 667
    *Source : INSEE et étude coopérative européenne.

    Tableau de bord relatif au suivi régional des places d'hébergement temporaire
    Exercice 2003

    Région :
    Nom et coordonnées du correspondant régional :
    Ce tableau doit être adressé, au plus tard le 30 novembre 2003, à la DHOS, bureau F 2, à l'attention de bruno.morin@sante.gouv.fr.

    DÉPARTEMENTMONTANT DES
    crédits notifiés
    au titre de
    la création de places D'HT (A)
    IMPLANTATION géographique
    des hébergements
    temporaires
    L'HÉBERGEMENT
    temporaire
    est-il rattaché
    à une structure ?
    L'HÉBERGEMENT
    temporaire
    est-il autonome ?
    NOMBRE
    de places
    d'hébergement
    temporaire
    dont la création
    a été demandée pour 2003
    NOMBRE
    de places
    d'hébergement
    temporaire
    dont la création
    a été acceptée
    pour 2003
    COÛT MOYEN journalier
    du financement
    de l'assurance
    maladie
    MONTANT
    des crédits alloués
    sur l'année 2003
    au titre de
    la création
    des places
    d'HT (B)
    PRIX
    de journée
    à la charge
    du bénéficiaire
    UTILISATION
    des crédits lorsque le montant des
    crédits alloués (B) est inférieur
    au montant des crédits notifiés (A)*
               
               
               
               
    Total
    départemental
              
               
               
               
               
    Total
    départemental
              
               
               
               
    Total
    régional
              
    * Indiquez chacune des opérations ayant été financées, et si l'utilisation est faite à titre reconductible ou non.

    ANNEXE IV
    OPÉRATION DE SINCÉRITÉ DES COMPTES
    Opération sincérité - synthèse nationale au 30 décembre 2002

    Coordonnées de la personne en charge du dossier : M. Marc Bourquin, DHOS F 2, tél. : 01-40-56-53-83, mél. : marc.bourquin@sante.gouv.fr.

    (En euros.)

    MONTANT
    des charges du budget annexe avant l'opération de sincérité des comptes (dépenses de la classe 6)
    MONTANT TOTAL des charges à transférer (BH vers B annexe)MONTANT
    des charges à transférer sur la section « soin » (b)
    MONTANT
    des charges à transférer sur la section « dépendance » (b)
    MONTANT
    des charges à transférer sur la section « hébergement » (c)
    RATIO
    BA/transfert
    DONT
    hébergement
    Transfert B principal vers budgets annexes
    Alsace35 178 0433 799 5821 599 8021 159 2741 040 50610,8 %3,0 %
    Aquitaine47 086 3842 604 475999 589222 4171 342 1995,5 %2,9 %
    Auvergne112 783 9527 837 7643 439 606407 8993 990 2606,9 %3,5 %
    Bourgogne172 974 0066 438 7761 152 431190 1945 096 1513,7 %2,9 %
    Bretagne230 461 43316 360 1754 941 4183 400 5918 018 1667,1 %3,5 %
    Centre187 314 2289 476 6561 889 7581 302 6776 284 2215,1 %3,4 %
    Champagne-Ardenne103 014 9948 692 0741 836 4441 462 7745 392 8558,4 %5,2 %
    Corse (1)11 262 8943 324 0152 365 237158 937799 84129,5 %7,1 %
    Franche-Comté71 881 6084 803 7832 302 444674 3441 826 9946,7 %2,5 %
    Ile-de-France283 705 5297 796 7322 003 459631 8765 161 3972,7 %1,8 %
    Languedoc-Roussillon    00,0 % 
    Limousin64 480 6528 712 8753 566 5603 176 5781 969 73713,5 %3,1 %
    Lorraine (2) 12 200 000  12 200 0000,0 % 
    Midi-Pyrénées198 092 13010 226 8524 833 8951 661 0333 731 9235,2 %1,9 %
    Nord - Pas-de-Calais257 418 7718 991 5942 093 305796 0846 102 2053,5 %2,4 %
    Basse-Normandie80 553 8523 327 378527 254214 8012 585 3234,1 %3,2 %
    Haute-Normandie120 591 3248 981 5141 355 277346 6337 279 6037,4 %6,0 %
    Pays de la Loire98 857 14524 473 5786 675 012017 798 56624,8 %18,0 %
    Picardie152 397 3394 148 5161 870 133284 2601 994 1232,7 %1,3 %
    Poitou-Charentes128 378 5206 505 2932 559 2771 624 7472 321 2695,1 %1,8 %
    PACA77 916 6938 241 5762 512 023906 0004 823 553 6,2 %
    Rhône-Alpes (3)197 600 21339 093 120  39 093 12019,8 %19,8 %
    Sous-total métropole hors AP2 631 949 708206 036 32648 522 92618 621 119138 892 2817,8 %5,3 %
    Guadeloupe     0,0 % 
    Martinique22 107 1311 468 487190 25594 9751 183 2586,6 %5,4 %
    Guyane    00,0 % 
    Réunion11 440 0473 127 0051 439 564599 1021 088 33826,7 %9,5 %
    Sous-total DOM33 547 1784 595 4921 629 819,2694 0772 271 59713,7 %6,8 %
    AP-HP (4)232 000 00078 000 00049 891 99012 800 00015 308 01033,6 %6,6 %
    Total général provisoire transfert vers B2 897 496 887288 631 818100 044 73532 115 195155 288 62910,0 %5,4 %
    *Tous BA confondues.
    (1) Situation atypique : 70 % du transfert concerne la section soin.
    (2) La base budgétaire initiale n'a pas été transmise.
    (3) Le chiffre de Rhône-Alpes est à revalider et ventiller sur les différentes sections tarifaires.
    (4) CA 2001.

    N.B. : De nombreuses ARH ont saisi les CG sans qu'un contrôle de cohérence ait été préalablement mené par leurs services.
    Le taux d'exaustivité de ce bilan est d'environ 70 %.

    Opération sincérité - synthèse nationale au 30 décembre 2002

    Coordonnées de la personne en charge du dossier : M. Marc Bourquin, DHOS F 2, tél. : 01-40-56-53-83, mél. : marc.bourquin@sante.gouv.fr.

    Evaluation des charges à transférer des budgets annexes vers le budget principal

    TRANSFERT BUDGETS ANNEXES
    vers budget principal
    MONTANT TOTAL DES CHARGES
    à transférer (a + b)
    MONTANT DES CHARGES
    à transférer au titre de la section
    « soins » (a)
    MONTANT DES AUTRES CHARGES
    à transférer (b)
    Alsace289 187139 425149 761
    Aquitaine356 89350 956305 937
    Auvergne362 33548 030314 305
    Bourgogne896 42621 638874 788
    Bretagne368 70217 453351 249
    Centre2 311 487535 1671 776 319
    Champagne-Ardenne524 773157 846366 927
    Corse000
    Franche-Comté*000
    Ile-de-France1 629 595262 2891 367 307
    Guadeloupe000
    Guyane000
    Basse-Normandie000
    Haute-Normandie64 8874 57359 608
    Languedoc-Roussillon000
    Limousin258 52970 255188 275
    Martinique64 181064 181
    Lorraine000
    Midi-Pyrénées1 297 186156 3611 140 825
    Nord - Pas-de-Calais1 410 093290 3551 119 738
    PACA1 223 21401 223 214
    Pays de la Loire869 259722 130147 129
    Picardie366 2930366 293
    Poitou-Charentes000
    Réunion000
    Rhône-Alpes000
    Total France métropolitaine12 293 0402 476 4789 815 855
    * Chiffres non significatifs.
    Commentaire : résultats encore très partiels y compris dans les régions ayant renvoyé leurs données.

    (1) Vous indiquerez le montant des crédits dans la ligne « montant des crédits engagés au titre des conventions tripartites » en spécifiant par une astérisque que cette allocaiton ne concerne pas une convention tripartite nouvelle mais un supplément de crédits prévu dans le cadre d'une convention conclue antérieurement.
    (2) Si un établissement conclut une convention tripartite en cours d'année, avec effet le premier jour du mois (par exemple le 1er juin), les budgets annexes J (maison de retraite), B (unité de soins de longue durée), doivent être clos dans l'optique de créer un budget annexe unique E (EHPAD) ou plusieurs budgets annexes E (E1, E2). Les résultats 2001, 2002, et des premiers mois de l'exercice 2003 des budgets annexes B, J, sont clos et repris sur la section tarifaire hébergement du ou des nouveaux budgets annexes E.
    (3) Pour bénéficier de ces mesures nouvelles notamment, les établissements doivent avoir conclu une convention tripartite. Quant aux structures autonomes, le financement de l'assurance maladie est subordonné à la publication du décret tarifaire relatif aux petites structures.
    (4) Décret n° 2003-51 du 17 janvier 2003 relatif à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales et modifiant le décret n° 91-613 du 28 juin 1991 fixant les taux de cotisations de divers régimes spéciaux de sécurité sociale.
    (5) Sont concernés les personnels des établissements appliquant auparavant les conventions collectives suivantes : convention collective ADMR du 6 mai 1970, convention collective des organismes d'aide ou de maintien à domicile du 11 mai 1983, convention collective concernant les personnels des organismes de travailleuses familiales du 2 mars 1970 et accord UNACSS de mai 1983.
    (6) Il vous est rappelé que le montant du clapet anti-retour doit être indiqué dans l'arrêté tarifaire. Pour les établissements signataires d'une convention tripartite, l'arrêté tarifaire doit indiquer le cas échéant le montant des crédits d'assurance maladie retranchés du budget au titre des médicaments si l'établissement ne dispose pas de PUI, ainsi que le montant des dépenses de soins de ville intégrées dans les tarifs de soins au titre des places non médicalisées.