SP 3 332 940 |
NOR : SANH0430103C
(Texte non paru au Journal officiel)
Date d'application : immédiate.
Références :
Loi n° 2003-1199 du 18 décembre 2003 relative au financement de la sécurité sociale pour 2004 ;
Articles LO 111-3 et L. 174-6 et 7 du code de la sécurité sociale ;
Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, notamment les articles 5, 6 et 10 ;
Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale ;
Loi n° 2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins notamment l'article 96 ;
Décrets n° 99-316 du 26 avril 1999 relatif aux modalités de tarification et de financement des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) et n° 99-317 du 26 avril 1999 relatif à la gestion budgétaire et comptable des EHPAD modifiés par le décret du 4 mai 2001 ;
Décrets n° 2001-1085 du 20 novembre 2001 portant application de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, notamment l'article 24 ;
Décrets n° 2001-1086 du 20 novembre 2001 portant application de la loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'APA ;
Décret n° 2003-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services médico-sociaux mentionnés au I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2° de l'article L. 6111-2 du code de la santé publique ;
Décret n° 81-448 du 8 mai 1981 relatif aux conditions d'autorisation et de prise en charge des services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées ;
Circulaire n° 2001-241 du 29 mai 2001 relative à la mise en oeuvre des décrets n° 99-316 et n° 99-317 du 26 avril 1999 modifiés par le décret n° 2001-388 du 4 mai 2001 relatif au financement de la tarification des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes ;
Circulaire n° 2001-569 du 27 novembre 2001 relative à la campagne budgétaire 2002 pour les établissements relevant de l'article 5 de la loi APA et au traitement de l'excédent de la section soin prévu à l'article 30 du décret n° 99-316 (dit « clapet antiretour) ;
Circulaire n° 2002/205 du 10 avril 2002 relative à le prise en compte des médicaments dans les établissements et services médico-sociaux et sanitaires accueillant des personnes âgées et à la fixation du budget de soins ;
Note d'information sur l'APA en date du 23 octobre 2002 ;
Instruction DGAS/DHOS/DSS/MARTHE n° 2003/20 du 13 janvier 2003 relative à la négociation des conventions tripartites au bénéfice des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ;
Instruction n° DHOS/F2/2003/332 du 7 juillet 2003 relative à la signature des conventions tripartites pour les unités de soins de longue durée et les maisons de retraite hospitalières gérées par des établissements de santé sous forme de budget annexe.
Le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité ; le ministre de la santé, de la famille, et des personnes handicapées ; le secrétaire d'Etat aux personnes âgées, à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) ; Mesdames et Messieurs les directeurs des agences régionales de l'hospitalisation (pour mise en oeuvre) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales des affaires sanitaires et sociales [pour mise en oeuvre]) Le Gouvernement a annoncé le 6 novembre 2003 une grande réforme sociale de solidarité en faveur des personnes dépendantes qui repose sur deux programmes d'action : l'un au bénéfice des personnes handicapées et l'autre des personnes âgées.
Ainsi le plan « Vieillissement et solidarités » vise à réorienter la politique en faveur des personnes âgées par un renforcement des dispositions permettant de favoriser durablement la vie à domicile et par la médicalisation accrue des établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées dépendantes. Il sécurise également le dispositif de l'allocation personnalisée d'autonomie et garantit son financement en consolidant durablement la contribution supplémentaire apportée par l'Etat par le biais d'un emprunt exceptionnel en 2003.
Ce programme d'action constitue une première réponse aux attentes et besoins de prise en charge des personnes âgées sur la période 2004-2007. Dans ces conditions, le plan prévoit notamment la création de 15 000 emplois de personnels soignants financés par l'assurance maladie et la création de 10 000 nouvelles places dans les établissements afin de tenir compte de l'évolution démographique et de l'augmentation de l'espérance de vie. De plus, 17 000 places supplémentaires de SSIAD seront ouvertes afin de porter la capacité d'accueil de ces services à 100 000 places à échéance du plan en 2007. Enfin, s'agissant du développement de l'offre permettant de pérenniser le maintien à domicile tout en soutenant au mieux les prises en charge lourdes assumées par les familles et les aidants, il est prévu de créer 8 500 places d'accueil de jour et 4 500 places d'hébergement temporaire sachant que l'innovation devra être promue afin d'expérimenter des formes d'accueil innovantes comme l'accueil de jour itinérant, l'accueil de nuit et les gardes itinérantes de nuit.
Indépendamment des crédits prévus annuellement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale, le financement de ce plan - dont le montant s'élève à 850 MEUR sur la période 2004-2007 - nécessite la création d'une recette nouvelle et pérenne. Celle-ci résulte de l'instauration d'une journée de solidarité, prenant la forme d'une journée de travail supplémentaire en remplacement d'un jour férié, fixée, sauf dérogation le lundi de Pentecôte.
Dans ces conditions, une caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) sera créée au cours du premier semestre 2004. Elle sera alimentée par une contribution de 0,3 % prélevée sur les employeurs publics et privés et sur les revenus du patrimoine et les placements. Ainsi, les recettes de la CNSA seront constituées, notamment, par :
Dans un premier temps, seules les ressources d'assurance maladie fixées par la loi n° 2003-1199 du 18 décembre 2003 sont mobilisables immédiatement. Ainsi, ce sont près de 327 MEUR de crédits supplémentaires qui peuvent être notifiés rapidement aux établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées, ce qui correspond à une augmentation de 10,02% d évolution de l'ONDAM, soit un taux d'évolution des dépenses de soins des établissements de 9,69 % (hors compte épargne temps) par rapport à 2003.
Pour les unités de soins de longue durée, les dépenses d'assurance maladie et le montant des dépenses autorisées, hors CET et après les opérations de fongibilité, évoluent de 4,23 %.
Dans un second temps, lorsque la loi portant création de la CNSA et de la contribution nationale de solidarité aura été votée et promulguée, des crédits complémentaires vous seront délégués au titre du plan « Vieillissement et solidarité », dans le cadre d'une seconde circulaire.
La présente circulaire détaille les mesures financées en application de la loi de financement de la sécurité sociale et fixe le montant des dotations régionales qui sera confirmé par l'arrêté ministériel fixant les dotations régionales limitatives. En outre, elle décline à titre indicatif, les différentes mesures du plan « vieillissement et solidarités » qui seront financées au second semestre 2004.
PREMIÈRE PARTIE LE RENFORCEMENT DES MOYENS DE L'ASSURANCE MALADIE DANS LES ETABLISSEMENTS ET SERVICES POUR PERSONNES ÂGÉES
1. La médicalisation des EHPAD
Si des objectifs de simplification des règles de la réforme tarifaire ont été affichés dans le plan « Vieillissement et solidarité », ils n'auront pas de traduction juridique immédiate. C'est pourquoi, les négociations des conventions tripartites en 2004 s'effectueront à législation et réglementation constantes.
Au 31 décembre 2003, 2 509 conventions tripartites ont été signées depuis 2000, ce qui correspond à 24,2 % des établissements pour personnes âgées et à près de 30 % des établissements appelés obligatoirement à souscrire une convention tripartite. La présente circulaire a pour objectif d'augmenter fortement le rythme de signature des conventions tripartites pour 2004.
1.1. Le financement des conventions tripartites en 2004
1.1.1. Les établissements existants
a) Les extensions en année pleine
Au titre de l'année 2004 vous sont alloués les crédits nécessaires au financement des conventions signées avant le 31 décembre 2003 qui comprenaient des engagements de crédits en 2004 (extension en année pleine des mesures nouvelles financées en 2003, financement des conventions signées en 2003 et qui entrent en vigueur en 2004, et engagement de crédits en 2004 pour les conventions signées antérieurement) tels qu'ils ont été déclarés par vos services dans le tableau récapitulatif de la consommation des crédits de médicalisation, soit 140 MEUR. (annexe I).
b) Les mesures nouvelles
Les crédits de mesures nouvelles de l'assurance maladie pour 2004, et ceux dégagés dans le cadre du plan « Vieillissement et solidarités », permettent de fixer des objectifs ambitieux de signature de nouvelles conventions tripartites.
Au total près de 180 MEUR seront consacrés en 2004 à la médicalisation des établissements existants. En effet, aux mesures nouvelles inscrites en 2004 dans l'ONDAM, et qui vous sont notifiées dans le cadre de la présente circulaire, s'ajouteront les mesures nouvelles financées par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
Dans ces conditions, un objectif national de 2 000 signatures de conventions tripartites est fixé en 2004, réparti en objectifs régionaux. Ces derniers sont calculés par rapport au nombre d'établissements qui doivent encore signer une convention d'ici au 31 décembre 2005 (annexe X).
Les 64,8 MEUR de crédits, correspondant aux crédits qui vous sont d'ores et déjà alloués et qui restent disponibles au 31 décembre 2003 au sein de vos dotations, et aux mesures nouvelles 2004 pour la médicalisation des EHPAD permettent dès à présent de financer des conventions tripartites qui seront signées au cours du premier semestre de 2004. La répartition par région de ces mesures nouvelles a été faite en tenant compte des objectifs de signature des conventions fixés pour 2004 et du montant des crédits non consommés à la fin de l'année 2003.
Un montant indicatif de 115 MEUR des crédits supplémentaires à recevoir de la CNSA en deuxième partie de campagne vous est communiqué (annexe X). Le montant définitif de ces crédits vous sera notifié dans une circulaire de mi-campagne. Ces crédits ne pourront être engagés qu'après publication de cette circulaire. Ce montant sera définitivement fixé en tenant compte de l'avancement effectif de la signature des conventions tripartites dans votre région et du respect des règles de détermination des financements de médicalisation (respect de la DOMINIC notamment).
1.1.2. Les établissements nouveaux
En application de l'article L. 313-4 du code de l'action sociale et des familles créé par la loi 2002-2 du 2 janvier 2002, l'autorisation de création d'un établissement est subordonnée à la disponibilité des crédits d'assurance maladie, en année pleine, au titre de l'exercice correspondant à la date de ladite autorisation.
En conséquence,
Les créations d'établissements autorisés en 2002 ou 2003, dont l'ouverture est prévue en 2004, doivent être financées selon le même mode que les conventions tripartites signées en 2004, c'est-à-dire sur l'enveloppe de crédits de mesures nouvelles ou éventuellement par les crédits gelés à cet effet lorsque l'autorisation a été délivrée après la loi du 2 janvier 2002.
Dans le cadre du plan « Vieillissement et solidarités » qui prévoit la création de 10 000 nouvelles places en établissement d'ici à la fin 2007, une enveloppe spécifique sur la période 2004-2007 a été prévue. Les crédits seront répartis en deuxième partie de la campagne budgétaire 2004.
Afin de procéder à une évaluation précise des besoins et d'affiner la répartition régionale des créations de places, vous voudrez bien renseigner le tableau joint en annexe n° XI pour le 31 mai 2004 à la DHOS/F2. A partir de ces informations, un montant des crédits destinés à la création de places sera alloué à chaque région. Les autorisations de créations correspondantes pourront alors être arrêtées.
Néanmoins, en début de campagne, toute décision d'autorisation doit se traduire par un gel du montant des crédits de médicalisation sur l'enveloppe des mesures nouvelles prévues pour le financement des conventions tripartites jusqu'à la date de l'ouverture de la structure.
1.2. La négociation des conventions
La règle contenue dans la circulaire du 30 mai 2003 prévoyant, pour les conventions signées en 2003 entrant en vigueur en 2004, un financement plafonné à 75 % des mesures nouvelles en 2004 n'est pas reconduite pour les nouvelles conventions signées en 2004. En revanche, comme le préconise l'instruction du 13 janvier 2003, il y a lieu de favoriser l'échelonnement du financement des conventions sur plusieurs exercices budgétaires, notamment au regard de l'échelonnement des éventuels recrutements de personnels de la structure qui signe une convention. L'outil d'information Saisehpad permet désormais un suivi plus précis de ces engagements pluriannuels.
Il vous est rappelé par ailleurs que :
1.3. Le financement des médicaments et des soins de ville
Un groupe de travail sur la question de la prise en compte des médicaments en établissement a été mis en place. Il doit rendre ses conclusions en avril 2004.
Cependant, en l'état actuel de la réglementation, lorsque la convention tripartite prévoit le financement des médicaments par le budget de l'établissement, tous les médicaments, y compris les médicaments coûteux, doivent être financés par la dotation soins de l'établissement, plafonnée à DOMINIC + 35 %.
Conformément à la circulaire du 10 avril 2002, relative à la prise en compte des médicaments dans les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées, lorsque des établissements ne possèdent pas de pharmacie à usage intérieur les crédits correspondant au financement des médicaments prescrits aux résidents doivent être retirés des budgets des établissements à l'occasion de la signature de la convention. Lorsque par avenant à une convention déjà signée ou par la signature d'une nouvelle convention tripartite, ces crédits sont retirés des budgets des établissements, ils doivent être restitués à l'enveloppe soins de ville. Cette information doit figurer dans les informations contenues dans SAISEHPAD dans la ligne « médicaments ».
En revanche, l'enveloppe ONDAM personnes âgées est augmentée chaque année des moyens nouveaux qui prennent en compte les montants des dépenses de soins de ville intégrés dans les tarifs des établissements. Afin de permettre la bonne prise en compte de ces dispositions, vous veillerez à renseigner le logiciel SAISEHPAD.
Il convient de préciser que l'enveloppe qui vous est allouée au titre de la médicalisation des EHPAD intègre bien l'ensemble des mesures nouvelles, y compris le financement de l'intégration des soins de ville prévue dans les tarifs global et partiel. Les transferts des soins de ville vers l'enveloppe médico-sociale personnes âgées s'effectuent au niveau national.
1.4. Le système d'information : SAISEHPAD
Le nouveau système d'information de suivi des conventions tripartites des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes - SAISEHPAD -, présenté dans la circulaire du 15 juillet 2003 permet désormais un meilleur suivi du financement des conventions tripartites et de la consommation des crédits au niveau régional.
Ce système d'information doit remplacer rapidement, pour les régions qui les utilisent encore, les tableaux des annexes III mensuelles.
2. Le développement des alternatives à l'hébergement complet
Le plan « Vieillissement et solidarité » prévoit de renforcer les moyens consacrés au soutien du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes.
En 2004, des mesures en faveur des personnes âgées visant à développer des alternatives à l'hébergement complet sont prises. De nouveaux crédits sont dégagés pour financer la création de nouvelles places de SSIAD, d'accueil de jour et d'hébergement temporaire. Les crédits qui sont notifiés au sein de vos dotations régionales correspondent à 8 mois d'extension en année pleine des places créées en 2003 et financées alors sur 4 mois, et à 8 mois de fonctionnement pour les places créées au premier semestre 2004. Dans l'attente de la parution du décret définissant les règles de financement applicables aux établissements de petite taille autonomes, seuls les établissements ayant signé une convention tripartite peuvent bénéficier des mesures nouvelles d'accueil de jour et d'hébergement temporaire en application de l'article 5 de la loi du 20 juillet 2001 modifiée.
Dans les cas où le nombre de places d'accueil de jour et d'hébergement temporaire réellement créées en 2003 est inférieur au nombre de places notifiées dans la circulaire du 30 mai 2003, les extensions en année pleine notifiées dans la présente circulaire peuvent être surévaluées. Il vous est demandé alors de réserver ces crédits. Ceux-ci pourront en cours de campagne être redéployés éventuellement pour la signature de conventions tripartites. Une prochaine instruction vous demandera de recenser depuis 2002 le nombre de places créées et les crédits utilisés pour ces mesures.
2.1. L'aide au soutien à domicile des personnes âgées par la création
de places de services de soins infirmiers à domicile
Après revalorisation du coût de la place, 2000 nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile pourront être créées en 2004 sur la base des moyens alloués correspondant à 8 mois de fonctionnement (l'extension en année pleine de ces places sera assurée en 2005).
La circulaire de deuxième partie de campagne complétera cette première allocation de crédits. Au total en 2004, 4 250 nouvelles places de SSIAD pourront être financées.
A l'instar de la politique mise en oeuvre depuis plusieurs années maintenant, vous veillerez à la correction des inégalités entre départements en prenant spécifiquement en compte le taux d'équipement.
Il est, par ailleurs, souhaitable que les zones où sont implantés des établissements de petite taille qui ne souhaitent pas entrer dans la réforme de la tarification puissent bénéficier de places de SSIAD supplémentaires, par extension de services existants ou par création de nouveaux services, sans attendre la parution du décret relatif aux petites structures.
La création de places nouvelles doit prendre en compte essentiellement les besoins de la population et l'activité des services existants.
Les modalités de répartition et de notification de ces places ainsi que leur suivi figurent aux annexes n° IV.
Il vous est rappelé, conformément à la circulaire du 27 novembre 2001, qu'une des modalités de résorption du clapet anti-retour consiste à négocier avec l'établissement la création de places nouvelles de SSIAD.
2.2. La prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer
ou de maladies apparentées : l'accueil de jour et l'hébergement temporaire
Le plan « Vieillissement et solidarité » prévoit d'accentuer l'effort en faveur de la vie à domicile par le développement de l'accueil de jour et de l'hébergement temporaire pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées.
La présente circulaire notifie les crédits permettant la création de 1 000 places d'accueil de jour et de 500 places d'hébergement temporaire sur la base des moyens alloués correspondant à 8 mois de fonctionnement (l'extension en année pleine de ces places sera assurée en 2005).
La répartition et la notification de ces places ainsi que leur suivi financier figurent aux annexes n° V pour les places d'accueil de jour et n° 6 pour les places d'hébergement temporaire.
La circulaire de deuxième partie de campagne complètera cette première allocation de crédits. Ainsi 2 125 places d'accueil de jour et 1 125 places d'hébergement temporaire pourront être créées au total en 2004.
3. Les mesures de santé publique en matière de gériatrie
Le financement des nouvelles mesures annoncées en 2002 afin de développer l'accès à la gériatrie au sein de l'hôpital se poursuit en 2004, pour un montant de 20 MEUR.
Ces mesures ont pour objectif de servir au développement d'unités individualisées de court séjour gériatrique (services ou unités fonctionnelles). Les établissements sièges de service d'accueil d'urgence ont vocation à comporter de telles unités, toutefois des conditions locales particulières liées à la démographie devront aussi être prises en compte dans le choix des sites prioritaires, conformément à la circulaire du 18 mars 2002 relative à l'amélioration de la filière de soins gériatrique.
A cette fin, les équipes hospitalières seront renforcées en personnels spécialisés permettant des prises en charge pluridisciplinaires : gériatres, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes ou psychomotriciens, infirmières de prévention, psychologues et assistants de service social. Ces équipes, outre leur mission en court séjour gériatrique, pourront intervenir aux urgences ou dans les autres service hospitaliers.
Lors de la négociation des conventions tripartites des unités de soins de longue durée, vous porterez une attention particulière à la situation de l'établissement de santé, notamment lorsqu'il dispose d'un service d'accueil d'urgence.
Contrairement à l'année 2003, les crédits sont inscrits directement dans l'ONDAM sanitaire des établissements financés sous dotation globale, et non transférés depuis l'enveloppe USLD.
2e PARTIE
CONSTRUCTION DES DOTATIONS RÉGIONALES POUR 2004
1. La définition des bases régionales pour 2004
1.1. Les fongibilités entre enveloppes médico-sociales
et sanitaires intervenues en 2003
La nécessité de disposer de bases régionales incontestables et la mise en place de la tarification à l'activité dans le domaine sanitaire a conduit à un travail de validation très précis des différentes opérations de fongibilité qui nous ont été communiquées. Qu'il s'agisse d'opérations de régularisation (sur 2000, 2001 ou 2002) ou de transferts nouveaux (à prendre en compte en 2003 ou au 1er janvier 2004), chacun d'entre eux a été examiné et corrigé dans les montants, le cas échéant, afin d'appliquer les taux de change établis en accord avec les services des autres administrations centrales pour permettre la neutralité pour l'assurance maladie.
Afin de clarifier les bases régionales, un tableau récapitulatif par opération de fongibilité retenue sera adressé à chaque région avec un commentaire, le cas échéant.
1.1.1. Hors conventions tripartites
Les dotations de crédits d'assurance maladie du secteur médico-social et sanitaire pour personnes âgées au titre de l'année 2004 ont préalablement été ajustées des crédits transférés par les DDASS/DRASS ou ARH.
Pour le médico-social « personnes âgées », le montant global de ces transferts se traduit par une diminution de l'enveloppe nationale de dépenses d'assurance maladie de 0,19 MEUR.
Pour les USLD, le montant de ces transferts se traduit par une augmentation de l'enveloppe nationale de dépenses d'assurance maladie de 1,94 MEUR.
Ces mouvements traduisent l'adaptation permanente des établissements qui sont amenés à se recomposer permettant ainsi de développer une offre de soins plus importante ou d'améliorer la prise en charge de certaines populations, notamment dans le secteur médico-social.
1.1.2. Dans le cadre des conventions tripartites
L'utilisation des mesures nouvelles de médicalisation au bénéfice des établissements sanitaires ainsi que les mouvements consécutifs aux transferts de charges dans le cadre de l'opération de « sincérité des comptes », déclarés entre le 1er novembre 2002 et le 30 septembre 2003, ont été pris en compte dans l'ajustement des dotations régionales pour 2004.
Ainsi, les dotations régionales médico-sociales « personnes âgées » sont majorées globalement de 49,04 MEUR tandis que les dotations régionales sanitaires relatives aux unités de soins de longue durée diminuent globalement de 29,30 MEUR. Les transferts correspondants sur l'enveloppe sanitaire sont notifiés dans la circulaire relative à la campagne budgétaire des établissements sanitaires.
Les opérations de fongibilité postérieures à cette date seront prises en compte ultérieurement. Leur signalement doit être opéré, dès la signature de la convention tripartite, dans le cadre de la remontée d'informations par l'application SAISEHPAD ou, le cas échéant, dans le cadre du remplissage des annexes III relatives à la réforme de la tarification.
A cet égard, vous devez confirmer, dans un courrier signé par les deux autorités de tarification compétentes (ARH/préfet), ces mouvements en précisant leurs montants et les dates d'effet des fongibilités.
1.2. Le débasage des crédits non reconductibles accordés en 2003
Les 40 MEUR de crédits prévus dans le cadre de la circulaire du 19 septembre 2003 afin de permettre aux établissements et aux services de faire face à des surcroîts d'activité liés au retour à domicile de personnes âgées hospitalisées, suite à la période de canicule, ont été notifiés à titre non reconductible. Dans ces conditions, il y a lieu de procéder à un débasage de vos dotations régionales pour un montant équivalent.
Les annexes II, III, VIII présentent un bilan des dotations régionalisées de dépenses médico-sociales (EHPAD et SSIAD) et sanitaires (USLD) pour 2003.
2. Les mesures de reconduction et de personnel
Ces mesures sont constituées principalement de mesures salariales. Certaines d'entre elles ne sont pas définitivement arrêtées. C'est pourquoi une provision a été constituée au niveau national.
2.1. Dans les EHPAD et les SSIAD
Hors réduction du temps de travail, le taux moyen d'évolution des dépenses d'assurance maladie des établissements et services pour personnes âgées dépendantes est de 1,45 %, soit 1,54 % pour les EHPAD et 1,26 % pour les SSIAD.
Il permet de financer :
Les crédits correspondant à la transposition du protocole « filières » en date du 14 mars 2001 ont été notifiés par la circulaire du 30 mai 2003 afin de financer notamment les incidences des conventions collectives agréées qui ont été rénovées. En complément, une enveloppe correspondant à 2,46 MEUR vous est notifiée en 2004.
Elle doit être utilisée pour accompagner la mise en oeuvre des dispositions conventionnelles suivantes :
FEHAP : poursuite du financement des surcoûts de la nouvelle convention collective agréée le 12 décembre 2002 entrée en vigueur le 1er juillet 2003. L'évaluation des surcoûts de cette nouvelle convention correspond aux montants des crédits réservés pour la transposition du protocole filières aux établissements appliquant la CCN 1951. La FEHAP s'est d'ailleurs engagée à ne pas solliciter de crédits supplémentaires à ceux attribués dans ce cadre et à recourir à une minoration de l'évolution des salaires de la CCN 1951 dans le cas où les surcoûts réels seraient supérieurs au financement disponible, et par conséquent à l'évaluation du surcoût transmis par cette fédération nationale.
Fondation Caisse d'épargne : financement de l'accord, agréé le 17 décembre 2003 visant à mettre en oeuvre progressivement la CCN 1951.
MGEN : financement de l'accord en date du 18 avril 2000 (agréé le 18 septembre 2003) relatif à la reprise d'ancienneté des médecins et du protocole d'accord en date du 23 mai 2003 (agréé le 18 septembre 2003) portant sur la situation des médecins accordant une prime mensuelle brute d'un montant de 320 EUR pour les salariés à temps plein.
Croix-Rouge : financement de la nouvelle convention collective dont les nouvelles dispositions s'appliquent au 1er juillet 2004.
L'accord de la branche de l'aide à domicile conclu le 29 mars 2002 (et modifié par avenants). Cet avenant, qui vise à unifier les emplois occupés dans le secteur de l'aide à domicile à but non lucratif (2) et à revaloriser les grilles de salaires, s'applique à compter du 1er juillet 2003. Un complément de crédits de 1,44 MEUR est notifié pour le financement de la montée en charge de cet accord (fin de financement en 2005).
L'accord signé par l'UNIFED en date du 17 avril 2002 relatif au travail de nuit. Cet accord s'applique à partir du 1er juillet 2003 notamment aux salariés des établissements appliquant la convention collective de la FEHAP. Il précise que la durée maximale quotidienne de travail de nuit est portée de 8 à 12 heures par dérogation à l'article L. 213-3 du code du travail et prévoit, en contrepartie, un repos supplémentaire non rémunéré égal à la durée de dépassement. Cet accord prévoit également pour les travailleurs de nuit définis comme tels, ainsi que pour les salariés travaillant occasionnellement la nuit, des contreparties financières ou sous forme de repos. Son coût est de 11,57 MEUR en année pleine.
Au-delà de ces notifications, vos dotations sont augmentées de crédits au titre de la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail. Dans la fonction publique hospitalière, il est prévu en 2004 de financer, pour un montant de 10,14 MEUR, 268 créations d'emplois consécutives à la réduction du temps de travail des personnels de nuit dans les EHPAD, qui a été ramenée à 32 heures à compter du 1er janvier 2004. En ce qui concerne la fonction publique territoriale, il est procédé à la notification de 10,81 MEUR permettant de compléter le financement des créations d'emplois consécutives à la réduction du temps de travail des personnels de jour et des personnels de nuit. Pour allouer ces crédits aux établissements et services, vous apprécierez leur situation au regard du temps de travail pratiqué et du nombre d'emplois créés consécutivement à la réduction du temps de travail, dans la mesure où celle-ci a pu être mise en place antérieurement au 1er janvier 2002 et dans le cadre de décisions prises par les autorités territoriales.
Par rapport à l'année 2003, le coût moyen d'un emploi en équivalent temps plein a été revalorisé pour 2004 de 1 %, puisque celui-ci est porté en métropole à 37 723 euros (au lieu de 37 350 euros en 2003).
Concernant le compte épargne temps, la loi de financement de la sécurité sociale prévoit d'étendre les missions du fonds pour l'emploi hospitalier (FEH) au financement des droits à congés acquis au titre de la réduction du temps de travail non pris ou portés dans un compte épargne temps en raison de la réalisation progressive des recrutements. Seuls les droits acquis en 2002 par les personnels non médicaux rémunérés sur les crédits d'assurance maladie seront financés par le fonds.
Vos dotations régionales de dépenses d'assurance maladie des EHPAD et des SSIAD pour 2004 ont été calculées sur ces bases. Elles sont retracées à l'annexe I.
2.2. Dans les centres et unités de soins de longue durée
Hors réduction du temps de travail, le taux moyen d'évolution des dépenses d'assurance maladie des USLD est de 1,73 % hors RTT en métropole.
Les crédits correspondant à la transposition du protocole « filières » en date du 14 mars 2001 ont été notifiés par la circulaire du 30 mai 2003 afin de financer notamment les incidences des conventions collectives agréées qui ont été rénovées. En complément, une enveloppe correspondant à 0,47 MEUR vous est notifiée en 2004.
Elle doit être utilisée pour accompagner la mise en oeuvre des dispositions conventionnelles de la FEHAP : poursuite du financement des surcoûts de la nouvelle convention collective agréée le 12 décembre 2002 entrée en vigueur le 1er juillet 2003.
L'accord signé par l'UNIFED en date du 17 avril 2002 relatif au travail de nuit. Cet accord s'applique à partir du 1er juillet 2003 notamment aux salariés des établissements appliquant la convention collective de la FEHAP. Il précise que la durée maximale quotidienne de travail de nuit est portée de 8 à 12 heures par dérogation à l'article L. 213-3 du code du travail et prévoit, en contrepartie, un repos supplémentaire non rémunéré égal à la durée de dépassement. Cet accord prévoit également pour les travailleurs de nuit définis comme tels, ainsi que pour les salariés travaillant occasionnellement la nuit, des contreparties financières ou sous forme de repos. Son coût est de 0,12 MEUR en année pleine.
Par ailleurs, vos dotations régionalisées comprennent les crédits nécessaires à la poursuite de la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail dans les unités de soins de longue durée. Dans la fonction publique hospitalière, il est prévu en 2004 de financer, pour un montant de 17,24 MEUR, 457 créations d'emplois dont 162 créations d'emplois consécutives à la réduction du temps de travail des personnes de nuit dans les USLD.
Concernant le compte épargne temps, la loi de financement de la sécurité sociale prévoit d'étendre les missions du fonds pour l'emploi hospitalier (FEH) au financement des droits à congés acquis au titre de la réduction du temps de travail non pris ou portés dans un compte épargne temps en raison de la réalisation progressive des recrutements. Seuls les droits acquis en 2002 par les personnels non médicaux rémunérés sur les crédits d'assurance maladie seront financés par le fonds.
Au-delà, compte tenu du fait que certains crédits ont été gérés initialement par les ARH de façon globale pour l'ensemble des établissements du secteur sanitaire (ULSD et hors USLD), il convient d'affecter durablement ces crédits aux établissements devant en être bénéficiaires.
Il s'agit notamment des crédits affectés à la mise en oeuvre de la RTT qui ont souvent été répartis sur la base des ETP existants comptabilisés dans chaque enveloppe. De ce fait, dans le cadre de l'opération de sincérité des comptes ou lorsque l'établissement USLD sanitaire devient un établissement médico-social, il est nécessaire de procéder à des ajustements.
Pour ces deux exemples et dans d'autres cas éventuellement comparables, il conviendra, le cas échéant, de procéder à des transferts, qu'il faudra porter à la connaissance de la DHOS dans les conditions habituelles.
Vos dotations régionales de dépenses des unités de soins de longue durée pour 2004 ont été calculées sur ces bases. Elles sont retracées à l'annexe VII
2.3. Règles d'actualisation des moyens pour 2004 pour les établissements
médico-sociaux et sanitaires hébergeant des personnes âgées
2.3.1. Etablissements non signataires d'une convention tripartite
L'article 5 de la loi du 20 juillet 2001 modifié par l'article 30 paragraphe 2 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2002 a prévu une règle spécifique d'actualisation pour les établissements non signataires d'une convention tripartite. A l'exception de ces crédits d'actualisation, ces établissements ne peuvent bénéficier de moyens nouveaux.
Avant de procéder à cette revalorisation, vous devez actualiser le montant du clapet anti-retour en tenant compte du montant du forfait de soins arrêté en 2002 et du montant des dépenses de soins. Il s'agit d'une simple opération de calcul ne pouvant donner lieu à une négociation.
Comme cela est indiqué par l'article 24 du décret du 20 novembre 2001, je vous rappelle qu'il incombe à l'autorité tarifaire (ARH/Préfet) de déterminer ce montant et de le communiquer aux conseils généraux afin que ces derniers fixent les tarifs afférents à la dépendance et à l'hébergement (3).
La revalorisation des moyens se décompose :
Un arrêté interministériel indiquera pour chaque catégorie d'établissement, le taux applicable au titre de la campagne budgétaire 2004.
Dans la mesure où toutes les mesures de personnel ne font pas l'objet d'une notification intégrale immédiate, vous pourrez procéder à une actualisation partielle du montant du forfait global de soins alloué en 2003, en vous référant aux taux moyens d'évolution hors RTT mentionnés aux paragraphes de la circulaire 2.1 pour les EHPAD et 2.2 pour les USLD. Au moment où les dernières mesures seront connues et notifiées, il vous appartiendra de procéder à une nouvelle actualisation.
2.3.2. Etablissements ayant signé une convention tripartite
Pour les établissements bénéficiaires d'une convention tripartite, il vous appartient de déterminer l'évolution de la dotation de soin de l'établissement, dans les conditions prévues aux paragraphes 2.1 et 2.2 de la deuxième partie de la circulaire. A cet égard, vous porterez une attention toute particulière à l'évolution du niveau de dépendance des résidents.
Afin d'engager dès cette année la logique de la convergence tarifaire il convient de préciser que les taux de reconduction des moyens et d'attribution de moyens au titre de la réduction du temps de travail, qui sont retenus, constituent des moyennes qu'il vous appartient d'adapter au contexte de chaque établissement en tenant compte notamment de l'écart de la dotation de celui-ci à la DOMINIC. Ainsi les établissements dont les ressources sont significativement inférieures à DOMINIC + 35 % pourront se voir attribuer un taux de reconduction plus élevé que les établissements qui dépassent nettement ce ratio.
2.3.3. Actualisation de la DOMINIC
Les montants des tarifs de soins permettant le calcul de la DOMINIC - fixés à 5,61 EUR pour le tarif partiel et 6,22 EUR pour le tarif global en 2003 - sont revalorisés de 1,54 % dans le cadre de la campagne budgétaire 2004. Ils s'établissent ainsi à 5,69 EUR pour le tarif partiel et 6,31 EUR pour le tarif global.
3. Revalorisation du forfait plafond applicable
dans les services de soins infirmiers à domicile
En fonction du niveau de progression des crédits d'assurance maladie, hors mesures nouvelles, le forfait plafond applicable dans les SSIAD estfixé, à compter de la date de publication de l'arrêté interministériel fixantl'ONDAM à : 38,65 EUR pour les SSIAD publics ; 34,13 EUR pour les SSIAD privés.
Le taux de progression dont il est tenu compte pour actualiser le forfait est un taux qui intègre toutes les ressources notifiées dans la présente circulaire. Compte tenu du fait que tous les services de SSIAD ne peuvent prétendre aux mêmes mesures, il appartient aux DDASS d'apprécier l'opportunité d'allouer à un service le montant du forfait plafond.
*
* *
Vous voudrez bien rendre compte, sous le timbre de la DHOS (bureau F2/pôle des personnes âgées), des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de la présente circulaire.
Le directeur de l'hospitalisation
et de l'organisation des soins,
E. Couty
Le directeur de la sécurité sociale,
D. Libault
Le directeur général de l'action sociale,
J.-J. Tregoat
ANNEXE I
Notification et décomposition des dotations régionales de dépenses d'assurance maladie
des EHPAD et SSIAD pour 2004
RÉGIONS | BASE de référence pour 2004 (en euros) | NOTIFICATION DES DOTATIONS D'ASSURANCE MALADIE POUR 2004 | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
APPORT en réconduction | Extension en année pleine des mesures nouvelles 2003, engagements pluriannuels | RTT | |||||||||
EHPAD | PLACES de SSIAD | PLACES d'hébergement temporaire | PLACES d'accueil de jour | Circulaire DHOS du 6 mai 2002 (avancement) de grade | Fonction publique hospitalière (personnel de nuit : 268 emplois) | Fonction publique territoriale (personnel de jour et de nuit) | MESURES nouvelles : EHPAD, SSIAD, AJ, HT | DOTATIONS régionales 2004 (en euros) | |||
Alsace | 85 243 952 | 1 236 037 | 2 509 894 | 594 647 | 145 036 | 230 541 | 32 795 | 211 357 | 102 229 | 1 747 792 | 92 054 280 |
Aquitaine | 196 991 249 | 2 856 373 | 12 085 490 | 1 779 557 | 243 350 | 386 815 | 42 769 | 584 754 | 497 671 | 3 708 135 | 219 176 163 |
Auvergne | 121 659 097 | 1 764 057 | 751 431 | 610 031 | 109 476 | 174 017 | 14 915 | 482 598 | 372 252 | 2 049 786 | 127 987 661 |
Bourgogne | 141 590 422 | 2 053 061 | 6 731 420 | 619 334 | 134 720 | 214 142 | 39 075 | 433 281 | 268 116 | 3 059 046 | 155 142 618 |
Bretagne | 209 371 032 | 3 035 880 | 11 549 339 | 750 850 | 243 202 | 386 579 | 63 819 | 634 070 | 509 603 | 3 872 641 | 230 417 015 |
Centre | 176 428 719 | 2 558 216 | 3 704 275 | 1 168 511 | 204 117 | 324 452 | 62 090 | 715 090 | 315 172 | 3 607 997 | 189 088 639 |
Champagne-Ardenne | 77 916 961 | 1 129 796 | 833 373 | 405 182 | 112 283 | 178 478 | 32 619 | 309 990 | 72 792 | 1 670 325 | 82 661 799 |
Corse | 9 286 921 | 134 660 | 941 590 | 271 121 | 21 763 | 34 593 | 246 | 0 | 0 | 318 681 | 11 009 575 |
Franche-Comté | 69 290 840 | 1 004 717 | 1 868 947 | 269 843 | 93 465 | 187 507 | 24 652 | 193 744 | 85 354 | 1 480 632 | 74 499 701 |
Ile-de-France | 417 027 564 | 6 046 900 | 20 704 109 | 4 194 406 | 916 124 | 1 417 733 | 80 279 | 986 332 | 2 396 744 | 9 354 460 | 463 124 651 |
Languedoc-Roussillon | 139 445 929 | 2 021 966 | 6 543 540 | 1 655 422 | 192 103 | 305 356 | 32 160 | 447 372 | 850 234 | 4 128 380 | 155 622 462 |
Limousin | 78 375 783 | 1 136 449 | 689 257 | 229 157 | 59 462 | 94 517 | 12 923 | 260 673 | 305 286 | 709 246 | 81 872 753 |
Lorraine | 109 091 084 | 1 581 821 | 7 547 800 | 763 155 | 193 246 | 307 173 | 35 915 | 334 648 | 180 048 | 3 411 699 | 123 446 590 |
Midi-Pyrénées | 199 569 139 | 2 893 753 | 6 302 670 | 1 201 579 | 213 547 | 339 442 | 42 974 | 524 869 | 700 196 | 948 643 | 212 736 812 |
Nord-Pas de Calais | 169 657 436 | 2 460 033 | 1 759 145 | 491 050 | 334 277 | 531 347 | 65 759 | 475 553 | 714 480 | 4 360 636 | 180 849 715 |
Basse-Normandie | 85 132 057 | 1 234 415 | 6 135 027 | 957 206 | 118 995 | 189 147 | 37 363 | 285 332 | 162 670 | 2 181 188 | 96 433 398 |
Haute-Normandie | 84 150 788 | 1 220 186 | 2 472 274 | 998 801 | 148 944 | 236 752 | 43 083 | 366 352 | 147 741 | 1 359 842 | 91 144 763 |
Pays de la Loire | 212 076 591 | 3 075 111 | 10 630 272 | 1 117 064 | 269 604 | 428 546 | 62 170 | 683 387 | 1 118 535 | 6 590 853 | 236 052 134 |
Picardie | 84 746 895 | 1 228 830 | 3 207 625 | 242 251 | 155 357 | 246 947 | 33 700 | 299 422 | 67 107 | 724 484 | 90 952 619 |
Poitou-Charentes | 113 887 821 | 1 651 373 | 7 796 219 | 1 130 871 | 137 233 | 218 138 | 29 608 | 348 739 | 545 985 | 3 162 442 | 128 908 429 |
Provence - Alpes - Côte d'Azur | 213 893 072 | 3 101 450 | 13 952 722 | 2 877 812 | 376 974 | 599 214 | 38 765 | 528 392 | 400 106 | 8 202 365 | 243 970 872 |
Rhône-Alpes | 332 508 846 | 4 821 378 | 10 989 479 | 2 271 660 | 472 307 | 745 453 | 79 078 | 958 151 | 1 270 310 | 7 060 356 | 361 177 018 |
France métropolitaine : | 3 327 342 199 | 48 246 462 | 139 705 897 | 24 599 510 | 4 895 586 | 7 781 730 | 906 757 | 10 064 104 | 11 082 633 | 73 709 628 | 3 648 329 667 |
Guadeloupe | 7 684 336 | 111 423 | 0 | 41 956 | 35 321 | 56 145 | 1 586 | 14 795 | 0 | 199 185 | 8 144 746 |
Martinique | 11 082 983 | 160 703 | 0 | 136 176 | 31 900 | 50 706 | 5 716 | 29 590 | 0 | 340 056 | 11 837 831 |
Guyane | 1 721 872 | 24 967 | 115 469 | 11 072 | 13 116 | 20 849 | 942 | 4 932 | 0 | 85 679 | 1 998 898 |
Réunion | 14 897 552 | 216 015 | 213 875 | 129 629 | 59 076 | 93 904 | 3 104 | 26 948 | 0 | 748 195 | 16 388 296 |
Sous-total DOM | 35 386 743 | 513 108 | 329 344 | 318 833 | 139 414 | 221 603 | 11 348 | 76 265 | 0 | 1 373 114 | 38 369 772 |
France entière : | 3 362 728 942 | 48 759 570 | 140 035 241 | 24 918 343 | 5 035 000 | 8 003 333 | 918 105 | 10 140 369 | 11 082 633 | 75 082 743 | 3 686 699 439 |
ANNEXE II
Consolidation des dotations médico-sociales au titre de la campagne pour 2003
RÉGIONS | DOTATIONS régionales arrêtées au 19 septembre 2003 (en euros) | NOTIFICATIONS individuelles des 381 places de SSIAD | OPÉRATIONS DE FONGIBILITÉ entre les différentes enveloppes | DÉBASAGE des crédits non reconductibles accordés dans le cadre de la circulaire du 19 septembre 2003 | DOTATIONS régionales finales 2003 (en euros) | |
---|---|---|---|---|---|---|
Transferts réalisés en 2002 * et 2003 ** vers la sous-enveloppe médico-sociale « personnes âgées » | Rectification de transfert de 2003 des budgets soins des établissements tarifés par la CRAM | |||||
Alsace | 79 059 635 | 16 368 | 24 672 | 922 746 | 78 177 929 | |
Aquitaine | 197 724 282 | 114 578 | 0 | 1 944 139 | 195 894 722 | |
Auvergne | 118 379 299 | 0 | 819 841 | 117 559 458 | ||
Bourgogne | 135 521 729 | 480 322 | 2 309 306 | 133 692 744 | ||
Bretagne | 209 029 890 | 1 334 663 | 60 751 | 1 687 841 | 208 737 462 | |
Centre | 175 493 133 | 32 737 | 613 345 | 1 206 434 | 1 427 671 | 175 917 978 |
Champagne-Ardenne | 76 988 802 | 0 | 922 417 | 76 066 385 | ||
Corse | 9 358 243 | 49 105 | 0 | 120 427 | 9 286 921 | |
Franche-Comté | 69 023 580 | 36 010 | 1 160 787 | 929 537 | 69 290 840 | |
Ile-de-France | 421 080 782 | 144 041 | 4 022 116 | 8 219 375 | 417 027 564 | |
Languedoc-Roussillon | 141 401 776 | 81 842 | - 367 309 | 1 662 009 | 139 454 299 | |
Limousin | 75 948 128 | 32 737 | 3 196 203 | 801 284 | 78 375 783 | |
Lorraine | 110 986 212 | - 67 057 | 1 828 071 | 109 091 084 | ||
Midi-Pyrénées | 202 838 706 | 130 947 | - 1 056 330 | 3 189 841 | 198 723 482 | |
Nord - Pas-de-Calais | 173 035 703 | - 639 371 | 2 738 897 | 169 657 436 | ||
Basse-Normandie | 84 304 331 | 180 052 | 1 526 388 | 878 714 | 85 132 057 | |
Haute-Normandie | 84 864 848 | 65 473 | 245 150 | 1 027 298 | 84 148 173 | |
Pays de la Loire | 212 693 102 | 75 294 | 1 229 862 | 1 892 207 | 212 106 052 | |
Picardie | 86 319 346 | 79 747 | 1 535 466 | 84 863 627 | ||
Poitou-Charentes | 111 496 409 | 49 105 | 1 583 158 | 652 078 | 112 476 594 | |
Provence - Alpes - Côte d'Azur | 216 003 626 | 163 683 | - 623 450 | 1 990 928 | 213 552 931 | |
Rhône-Alpes | 324 462 007 | 42 558 | 7 309 054 | 2 499 910 | 329 313 709 | |
France métropolitaine : | 3 316 013 566 | 1 214 530 | 20 051 950 | 1 267 185 | 40 000 000 | 3 298 547 232 |
Guadeloupe | 7 684 336 | 0 | 7 684 336 | |||
Martinique | 11 066 615 | 16 368 | 0 | 11 082 983 | ||
Guyane | 1 721 872 | 0 | 1 721 872 | |||
Réunion | 14 881 183 | 16 368 | 0 | 0 | 14 897 552 | |
Sous-total DOM | 35 354 006 | 32 737 | 0 | 0 | 0 | 35 386 743 |
France entière : | 3 351 367 572 | 1 247 267 | 20 051 950 | 1 267 185 | 40 000 000 | 3 333 933 975 |
* Il s'agit alors de régularisation d'opérations intervenues avant le 1er octobre 2002 ou de transferts effectués entre le 1er octobre et le 31 décembre 2002 non retenus dans la circulaire du 30 mai 2003. ** Ont été prises en compte les opérations de fongibilité intervenues avant le 1er octobre 2003. |
ANNEXE III
Détermination des bases régionales médico-sociales pour 2004
Effet de champ au 1er janvier 2004
RÉGIONS | DOTATIONS régionales Finales 2003 (en euros) | EFFETS DE CHAMP au 1er janvier 2004 | BASE DE RÉFÉRENCE pour 2004 (en euros) |
---|---|---|---|
Alsace | 78 177 929 | 7 066 023 | 85 243 952 |
Aquitaine | 195 894 722 | 1 096 527 | 196 991 249 |
Auvergne | 117 559 458 | 4 099 639 | 121 659 097 |
Bourgogne | 133 692 744 | 7 897 678 | 141 590 422 |
Bretagne | 208 737 462 | 633 570 | 209 371 032 |
Centre | 175 917 978 | 510 741 | 176 428 719 |
Champagne-Ardenne | 76 066 385 | 1 850 576 | 77 916 961 |
Corse | 9 286 921 | 0 | 9 286 921 |
Franche-Comté | 69 290 840 | 0 | 69 290 840 |
Ile-de-France | 417 027 564 | 0 | 417 027 564 |
Languedoc-Roussillon | 139 454 299 | - 8 370 | 139 445 929 |
Limousin | 78 375 783 | 0 | 78 375 783 |
Lorraine | 109 091 084 | 0 | 109 091 084 |
Midi-Pyrénées | 198 723 482 | 845 657 | 199 569 139 |
Nord - Pas-de-Calais | 169 657 436 | 0 | 169 657 436 |
Basse-Normandie | 85 132 057 | 0 | 85 132 057 |
Haute-Normandie | 84 148 173 | 2 615 | 84 150 788 |
Pays de la Loire | 212 106 052 | - 29 461 | 212 076 591 |
Picardie | 84 863 627 | - 116 732 | 84 746 895 |
Poitou-Charentes | 112 476 594 | 1 411 227 | 113 887 821 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 213 552 931 | 340 141 | 213 893 072 |
Rhône-Alpes | 329 313 709 | 3 195 137 | 332 508 846 |
France métropolitaine : | 3 298 547 232 | 28 794 968 | 3 327 342 199 |
Guadeloupe | 7 684 336 | 0 | 7 684 336 |
Martinique | 11 082 983 | 0 | 11 082 983 |
Guyane | 1 721 872 | 0 | 1 721 872 |
Réunion | 14 897 552 | 0 | 14 897 552 |
Sous-total DOM | 35 386 743 | 0 | 35 386 743 |
France entière : | 3 333 933 975 | 28 794 968 | 3 362 728 942 |
ANNEXE IV
Notification des places nouvelles de SSIAD pour 2004
RÉGIONS | CRÉATION DE PLACES NOUVELLES EN 2004 (1re notification) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population de 75 ans et plus | Création 2003 | Places installées au 31/12/2003 | Correction des inégalités | Population de + de 75 ans | Répartition des nouvelles places de SSIAD | Places installées au 31/12/2004 | Taux d'équipement au 31/12/2004 | Montant en EUR (*) | |
Alsace | 107 266 | 86 | 1 779 | 31 | 19 | 50 | 1 828 | 17,05 | 325 195 |
Aquitaine | 275 145 | 237 | 4 443 | 87 | 48 | 135 | 4 578 | 16,64 | 882 249 |
Auvergne | 124 524 | 93 | 2 107 | 33 | 22 | 55 | 2 162 | 17,36 | 357 994 |
Bourgogne | 150 292 | 95 | 2 666 | 31 | 26 | 57 | 2 723 | 18,12 | 375 401 |
Bretagne | 247 617 | 115 | 4 667 | 32 | 43 | 75 | 4 742 | 19,15 | 491 188 |
Centre | 214 931 | 168 | 3 594 | 60 | 38 | 97 | 3 692 | 17,18 | 637 609 |
Champagne-Ardenne | 99 784 | 62 | 1 777 | 20 | 17 | 38 | 1 814 | 18,18 | 245 951 |
Corse | 23 489 | 26 | 338 | 10 | 4 | 14 | 353 | 15,02 | 94 882 |
Franche-Comté | 83 372 | 30 | 1 628 | 7 | 15 | 21 | 1 649 | 19,78 | 139 007 |
Ile-de-France | 635 992 | 597 | 9 930 | 221 | 111 | 333 | 10 262 | 16,14 | 2 178 885 |
Languedoc-Roussillon | 218 004 | 228 | 3 257 | 88 | 38 | 126 | 3 383 | 15,52 | 826 878 |
Limousin | 83 678 | 25 | 1 784 | 0 | 15 | 15 | 1 799 | 21,50 | 96 037 |
Lorraine | 157 001 | 117 | 2 666 | 41 | 28 | 68 | 2 734 | 17,41 | 447 278 |
Midi-Pyrénées | 244 178 | 149 | 4 365 | 47 | 43 | 90 | 4 454 | 18,24 | 587 731 |
Nord - Pas-de-Calais | 250 766 | 75 | 5 019 | 11 | 44 | 55 | 5 074 | 20,24 | 362 768 |
Basse-Normandie | 115 409 | 91 | 1 918 | 33 | 20 | 53 | 1 971 | 17,08 | 347 410 |
Haute-Normandie | 122 304 | 133 | 1 800 | 51 | 21 | 73 | 1 872 | 15,31 | 476 670 |
Pays de la Loire | 254 351 | 148 | 4 594 | 47 | 45 | 91 | 4 685 | 18,42 | 597 154 |
Picardie | 122 104 | 37 | 2 447 | 5 | 21 | 27 | 2 474 | 20,26 | 175 351 |
Poitou-Charentes | 161 633 | 158 | 2 504 | 58 | 28 | 86 | 2 590 | 16,02 | 565 290 |
PACA | 412 332 | 390 | 6 423 | 148 | 72 | 220 | 6 643 | 16,11 | 1 440 974 |
Rhône-Alpes | 400 739 | 334 | 6 552 | 119 | 70 | 189 | 6 741 | 16,82 | 1 238 614 |
France métropolitaine | 4 504 911 | 3 391 | 76 255 | 1 179 | 790 | 1 969 | 78 224 | 17,36 | 12 890 516 |
Guadeloupe | 18 000 | 6 | 434 | 0 | 3 | 3 | 438 | 24,31 | 25 823 |
Martinique | 19 300 | 16 | 217 | 12 | 3 | 15 | 232 | 12,03 | 125 309 |
Guyane | 2 300 | 2 | 93 | 0 | 0 | 0 | 93 | 40,48 | 3 300 |
Réunion | 19 300 | 15 | 259 | 9 | 3 | 13 | 271 | 14,07 | 107 795 |
DOM | 58 900 | 39 | 1 003 | 21 | 10 | 32 | 1 034 | 17,56 | 262 226 |
France entière | 4 563 811 | 3 430 | 77 258 | 1 200 | 800 | 2 000 | 79 258 | 17 37 | 13 152 742 |
(*) Financement sur 8 mois. |
ANNEXE V
Notification des places d'accueil de jour pour l'année 2004
RÉGION | TOTAL POPULATION (1) | PERSONNES atteintes de démence (1) | NOMBRE de places d'accueil de jour à répartir | NOTIFICATION des crédits en euros |
---|---|---|---|---|
Alsace | 1 733 732 | 15 800 | 26 | 120 189 |
Aquitaine | 2 908 953 | 39 919 | 54 | 247 759 |
Auvergne | 1 308 656 | 18 027 | 24 | 111 695 |
Bourgogne | 1 610 407 | 22 109 | 30 | 137 193 |
Bretagne | 2 907 178 | 35 214 | 51 | 231 516 |
Centre | 2 439 962 | 31 608 | 44 | 201 368 |
Champagne-Ardennes | 1 342 202 | 14 627 | 22 | 101 281 |
Corse | 260 149 | 3 383 | 5 | 21 514 |
Franche Comté | 1 117 257 | 12 143 | 18 | 84 195 |
Ile-de-France | 10 951 136 | 94 984 | 162 | 742 614 |
Languedoc-Roussillon | 2 296 357 | 31 117 | 42 | 194 224 |
Limousin | 710 792 | 12 204 | 15 | 68 962 |
Lorraine | 2 310 023 | 22 898 | 36 | 166 486 |
Midi-Pyrénées | 2 552 696 | 35 359 | 48 | 218 547 |
Nord - Pas-de-Calais | 3 995 871 | 35 836 | 60 | 275 016 |
Basse-Normandie | 1 422 436 | 16 627 | 24 | 111 205 |
Haute-Normandie | 1 780 439 | 17 867 | 28 | 129 070 |
Pays de la Loire | 3 222 784 | 37 106 | 55 | 250 011 |
Picardie | 1 857 105 | 17 706 | 29 | 131 429 |
Poitou-Charentes | 1 640 453 | 23 543 | 31 | 143 265 |
Provence - Alpes Côte-d'Azur | 4 506 253 | 59 313 | 82 | 375 120 |
Rhône-Alpes | 5 645 847 | 58 689 | 91 | 416 271 |
France métropolitaine | 58 520 688 | 656 079 | 979 | 4 478 929 |
Guadeloupe | 422 222 | 2 818 | 6 | 25 729 |
Martinique | 381 325 | 3 063 | 5 | 25 018 |
Guyane | 156 790 | 373 | 2 | 7 239 |
Réunion | 706 180 | 2 789 | 8 | 36 418 |
DOM | 1 666 517 | 9 043 | 21 | 94 405 |
France entière | 60 187 205 | 665 122 | 1000 | 4 573 333 |
Source : INSEE et étude coopérative européenne. |
ANNEXE VI
Notification des places d'hébergement temporaire pour l'année 2004
RÉGION | TOTAL POPULATION (1) | PERSONNES atteintes de démence (1) | NOMBRE de places d'accueil de jour à répartir | NOTIFICATION des crédits en euros |
---|---|---|---|---|
Alsace | 1 733 732 | 15 800 | 14 | 96 691 |
Aquitaine | 2 908 953 | 39 919 | 24 | 162 234 |
Auvergne | 1 308 656 | 18 027 | 11 | 72 984 |
Bourgogne | 1 610 407 | 22 109 | 13 | 89 813 |
Bretagne | 2 907 178 | 35 214 | 24 | 162 135 |
Centre | 2 439 962 | 31 608 | 20 | 136 078 |
Champagne-Ardenne | 1 342 202 | 14 627 | 11 | 74 855 |
Corse | 260 149 | 3 383 | 2 | 14 509 |
Franche-Comté | 1 117 257 | 12 143 | 9 | 62 310 |
Ile-de-France | 10 951 136 | 94 984 | 91 | 610 750 |
Languedoc-Roussillon | 2 296 357 | 31 117 | 19 | 128 069 |
Limousin | 710 792 | 12 204 | 6 | 39 641 |
Lorraine | 2 310 023 | 22 898 | 19 | 128 831 |
Midi-Pyrénées | 2 552 696 | 35 359 | 21 | 142 365 |
Nord - Pas-de-Calais | 3 995 871 | 35 836 | 33 | 222 851 |
Basse-Normandie | 1 422 436 | 16 627 | 12 | 79 330 |
Haute-Normandie | 1 780 439 | 17 867 | 15 | 99 296 |
Pays de la Loire | 3 222 784 | 37 106 | 27 | 179 736 |
Picardie | 1 857 105 | 17 706 | 15 | 103 572 |
Poitou-Charentes | 1 640 453 | 23 543 | 14 | 91 489 |
Provence - Alpes Côte-d'Azur | 4 506 253 | 59 313 | 37 | 251 316 |
Rhône-Alpes | 5 645 847 | 58 689 | 47 | 314 871 |
France métropolitaine | 58 520 688 | 656 079 | 486 | 3 263 724 |
Guadeloupe | 422 222 | 2 818 | 4 | 23 548 |
Martinique | 381 325 | 3 063 | 3 | 21 267 |
Guyane | 156 790 | 373 | 1 | 8 744 |
Réunion | 706 180 | 2 789 | 6 | 39 384 |
DOM : | 1 666 517 | 9 043 | 14 | 92 942 |
France entière | 60 187 205 | 665 122 | 500 | 3 356 667 |
Source : INSEE et étude coopérative européenne. |
ANNEXE VII
Notification des dotations régionales des unités de soin de longue durée pour l'année 2004
RÉGIONS | DOTATIONS RÉGIONALES pour 2004 après effet de champ (en euros) | APPORT en reconduction | RTT (dont 162 emplois de nuit) | CIRCULAIRE DHOS/P 2/2002/301 du 6 mai 2002 (avancement de grade dans certains corps) | DOTATIONS régionales finales pour 2004 (en euros) |
---|---|---|---|---|---|
Alsace | 55 067 670 | 952 671 | 554 657 | 44 598 | 56 619 595 |
Aquitaine | 47 810 976 | 827 130 | 526 013 | 39 778 | 49 203 897 |
Auvergne | 41 509 205 | 718 109 | 483 152 | 41 131 | 42 751 598 |
Bourgogne | 35 113 869 | 607 470 | 641 245 | 48 780 | 36 411 364 |
Bretagne | 101 220 171 | 1 751 109 | 1 079 266 | 83 062 | 104 133 608 |
Centre | 70 936 908 | 1 227 209 | 910 629 | 73 289 | 73 148 033 |
Champagne-Ardenne | 33 805 527 | 584 836 | 508 390 | 38 500 | 34 937 253 |
Corse | 5 468 414 | 94 604 | 39 188 | 4 342 | 5 606 547 |
Franche-Comté | 22 522 971 | 389 647 | 262 305 | 23 245 | 23 198 168 |
Ile-de-France | 230 862 533 | 3 993 922 | 3 520 204 | 227 947 | 238 604 605 |
Languedoc-Roussillon | 46 653 898 | 807 112 | 582 763 | 40 985 | 48 084 758 |
Limousin | 30 869 186 | 534 037 | 458 451 | 34 759 | 31 896 433 |
Lorraine | 51 056 438 | 883 276 | 434 018 | 33 007 | 52 406 739 |
Midi-Pyrénées | 46 528 223 | 804 938 | 602 655 | 47 440 | 47 983 256 |
Nord - Pas-de-Calais | 76 034 932 | 1 315 404 | 826 041 | 62 132 | 78 238 510 |
Basse-Normandie | 31 685 196 | 548 154 | 412 184 | 35 525 | 32 681 060 |
Haute-Normandie | 38 043 001 | 658 144 | 467 531 | 41 200 | 39 209 876 |
Pays de la Loire | 89 040 622 | 1 540 403 | 1 150 502 | 88 870 | 91 820 397 |
Picardie | 44 294 895 | 766 302 | 524 012 | 41 673 | 45 626 882 |
Poitou Charentes | 36 658 903 | 634 199 | 457 584 | 36 140 | 37 786 826 |
Provence - Alpes Côte-d'Azur | 60 272 794 | 1 042 719 | 663 945 | 46 574 | 62 026 032 |
Rhône-Alpes | 170 358 492 | 2 947 202 | 1 991 298 | 148 963 | 175 445 955 |
France métropolitaine : | 1 365 814 823 | 23 628 596 | 17 096 032 | 1 281 940 | 1 407 821 392 |
Guadeloupe | 3 565 312 | 61 680 | 53 650 | 2 763 | 3 683 405 |
Martinique | 3 431 145 | 59 359 | 61 595 | 2 360 | 3 554 458 |
Guyane | 965 569 | 16 704 | 30 191 | 650 | 1 013 114 |
Réunion | 1 484 911 | 25 689 | 3 062 | 1 303 | 1 514 964 |
Sous-total DOM | 9 446 937 | 163 432 | 148 497 | 7 075 | 9 765 942 |
France entière : | 1 375 261 761 | 23 792 028 | 17 244 530 | 1 289 015 | 1 417 587 334 |
ANNEXE VIII
Bilan des dotations régionales des unités de soins de longue durée au 31 décembre 2003
RÉGIONS | DOTATIONS régionales arrêtées au 30 mai 2003 (en euros) | TRANSFERTS réalisés en 2003 entre l'enveloppe USLD et la sous-enveloppe médico-sociale « personnes âgées », « personnes handicapées » et l'enveloppe sanitaire | DOTATIONS régionales finales pour 2003 (en euros) | EFFET DE CHAMP au 1er janvier 2004 | BASE DE RÉFÉRENCE pour 2004 (en euros) |
---|---|---|---|---|---|
Alsace | 61 158 820 | 16 906 | 61 175 726 | - 6 108 056 | 55 067 670 |
Aquitaine | 48 860 186 | 47 317 | 48 907 503 | - 1 096 527 | 47 810 976 |
Auvergne | 45 608 844 | 0 | 45 608 844 | - 4 099 639 | 41 509 205 |
Bourgogne | 42 891 375 | - 296 623 | 42 594 752 | - 7 480 883 | 35 113 869 |
Bretagne | 103 059 171 | - 1 205 429 | 101 853 741 | - 633 570 | 101 220 171 |
Centre | 71 283 522 | 164 127 | 71 447 649 | - 510 741 | 70 936 908 |
Champagne-Ardenne | 34 542 970 | 0 | 34 542 970 | - 737 443 | 33 805 527 |
Corse | 5 468 414 | 0 | 5 468 414 | 0 | 5 468 414 |
Franche-Comté | 24 455 774 | - 1 932 803 | 22 522 971 | 0 | 22 522 971 |
Ile-de-France | 235 376 036 | - 4 513 503 | 230 862 533 | 0 | 230 862 533 |
Languedoc-Roussillon | 45 411 425 | 854 473 | 46 265 898 | 388 000 | 46 653 898 |
Limousin | 33 208 604 | - 2 339 417 | 30 869 186 | 0 | 30 869 186 |
Lorraine | 48 789 249 | 2 152 349 | 50 941 598 | 114 840 | 51 056 438 |
Midi-Pyrénées | 45 665 521 | 923 359 | 46 588 880 | - 60 657 | 46 528 223 |
Nord - Pas-de-Calais | 75 376 740 | 658 192 | 76 034 932 | 0 | 76 034 932 |
Basse-Normandie | 32 899 595 | - 1 214 399 | 31 685 196 | 0 | 31 685 196 |
Haute-Normandie | 38 290 766 | - 245 150 | 38 045 616 | - 2 615 | 38 043 001 |
Pays de Loire | 89 705 188 | - 1 229 016 | 88 476 172 | 564 450 | 89 040 622 |
Picardie | 43 942 999 | 156 049 | 44 099 049 | 195 846 | 44 294 895 |
Poitou Charentes | 36 986 983 | - 606 772 | 36 380 211 | 278 692 | 36 658 903 |
Provence - Alpes Côte-d'Azur | 60 401 879 | 181 878 | 60 583 757 | - 310 963 | 60 272 794 |
Rhône-Alpes | 169 792 260 | 3 843 309 | 173 635 569 | - 3 277 077 | 170 358 492 |
France métropolitaine : | 1 393 176 321 | - 4 585 154 | 1 388 591 167 | - 22 776 343 | 1 365 814 823 |
Guadeloupe | 3 565 312 | 0 | 3 565 312 | 0 | 3 565 312 |
Martinique | 3 431 145 | 0 | 3 431 145 | 0 | 3 431 145 |
Guyane | 965 569 | 0 | 965 569 | 0 | 965 569 |
Réunion | 1 484 911 | 0 | 1 484 911 | 0 | 1 484 911 |
Sous-total DOM | 9 446 937 | 0 | 9 446 937 | 0 | 9 446 937 |
France entière | 1 402 623 258 | - 4 585 154 | 1 398 038 104 | - 22 776 343 | 1 375 261 761 |
ANNEXE IX
Mesures nouvelles de médicalisation des EHPAD pour 2004
RÉGION | OBJECTIFS de signatures | MESURES NOUVELLES EHPAD (en euros) | CRÉDIT DISPONIBLES pour signer des conventions (mesures nouvelles + disponible fin 2003) | MESURES NOUVELLES indicatives attribuées dans la prochaine circulaire) (en millions d'euros) |
---|---|---|---|---|
Alsace | 81 | 1 205 717 | 2 629 266 | 4,68 |
Aquitaine | 136 | 2 415 893 | 4 382 110 | 7,80 |
Auvergne | 63 | 1 507 112 | 2 031 706 | 3,61 |
Bourgogne | 76 | 2 456 638 | 2 428 148 | 4,37 |
Bretagne | 92 | 2 987 803 | 2 611 451 | 5,32 |
Centre | 107 | 2 632 942 | 3 452 572 | 6,14 |
Champagne-Ardenne | 39 | 1 248 238 | 1 248 238 | 2,22 |
Corse | 7 | 187 776 | 212 466 | 0,38 |
Franche-Comté | 37 | 1 195 121 | 847 390 | 2,13 |
Ile-de-France | 194 | 5 822 212 | 6 281 025 | 11,17 |
Languedoc | 99 | 2 979 210 | 3 200 269 | 5,69 |
Limousin | 16 | 504 607 | 458 953 | 0,90 |
Lorraine | 83 | 2 669 104 | 2 244 588 | 4,75 |
Midi-Pyrénées | 84 | 0 | 2 930 212 | 4,82 |
Nord - Pas-de-Calais | 60 | 3 500 000 | 3 179 768 | 3,43 |
Basse-Normandie | 62 | 1 643 244 | 2 005 148 | 3,57 |
Haute-Normandie | 68 | 654 806 | 2 204 334 | 3,92 |
Pays de la Loire | 172 | 5 563 952 | 5 560 135 | 9,90 |
Picardie | 50 | 314 133 | 1 606 774 | 2,86 |
Poitou-Charentes | 77 | 2 362 398 | 2 496 475 | 4,44 |
PACA | 190 | 6 134 955 | 6 167 981 | 10,91 |
Rhône-Alpes | 188 | 5 090 599 | 6 068 559 | 10,80 |
France métropolitaine | 1 979 | 53 076 459 | 64 247 567 | 113,80 |
Guadeloupe | 6 | 124 085 | 185 908 | 0,33 |
Martinique | 9 | 168 463 | 278 862 | 0,50 |
Guyane | 2 | 66 396 | 66 396 | 0,12 |
Réunion | 5 | 564 598 | 57 550 | 0,26 |
DOM | 21 | 923 541 | 588 715 | 1,20 |
France entière | 2 000 | 54 000 000 | 64 836 282 | 115,00 |
ANNEXE X
Bilan des signatures des conventions pour les EHPAD en 2003
RÉGIONS | CONVENTIONS signées en 2003 | CRÉDITS CONSOMMÉS en 2003 | CRÉDITS DISPONIBLES fin 2003 |
---|---|---|---|
Alsace | 27 | 675 958,00 | 1 423 549,00 |
Aquitaine | 63 | 4 920 392,00 | 1 966 217,00 |
Auvergne | 34 | 1 430 459,69 | 524 593,31 |
Bourgogne | 59 | 3 462 112,23 | - 28 489,23 |
Bretagne | 70 | 6 741 410,00 | - 376 352,00 |
Centre | 42 | 3 434 051,00 | 819 630,00 |
Champagne-Ardenne | 15 | 2 340 562,31 | 0,00 |
Corse | 3 | 674 679,00 | 24 690,00 |
Franche-Comté | 5 | 2 541 268,00 | - 347 731,00 |
Ile-de-France | 76 | 9 885 164,00 | 458 813,00 |
Languedoc | 36 | 2 262 883,00 | 221 059,00 |
Limousin | 10 | 1 337 410,00 | - 45 654,00 |
Lorraine | 71 | 3 200 989,05 | - 424 516,05 |
Midi-Pyrénées | 67 | 5 078 325,44 | 2 930 212,00 |
Nord - Pas-de-Calais | 77 | 6 535 836,83 | - 320 231,83 |
Basse-Normandie | 35 | 1 332 015,21 | 361 903,79 |
Haute-Normandie | 12 | 3 272 899,00 | 1 549 528,00 |
Pays de la Loire | 85 | 4 522 870,00 | - 3 817,00 |
Picardie | 34 | 1 810 294,06 | 1 292 640,94 |
Poitou-Charentes | 64 | 3 675 127,00 | 134 077,00 |
PACA | 80 | 9 223 844,93 | 33 026,07 |
Rhône-Alpes | 83 | 3 775 047,14 | 977 959,86 |
France métropolitaine | 1 048 | 82 133 597,89 | 11 171 107,55 |
Guadeloupe | 0 | 0,00 | 61 823,00 |
Martinique | 2 | 0,00 | 110 399,00 |
Guyane | 1 | 35 328,00 | 0,00 |
Réunion | 3 | 568 871,00 | - 507 048,00 |
Dom | 6 | 604 199,00 | - 344 826,00 |
France entière | 1 054 | 82 737 796,89 | 10 836 281,55 |
ANNEXE XI
Rencensement des créations de places en EHPAD à autoriser en 2004
(à retourner avant le 31 mai 2004 à DHOS-F 2 : christine.tacon@sante.gouv.fr)
Région :
Projets soumis à autorisation en 2004
DÉPARTEMENT | ÉTABLISSEMENT | NOMBRE DE places à créer | GMP prévisionnel | TARIFS partiel (P) ou global (G) | DATE d'autorisation prévue | DATE d'ouverture prévue | MONTANT prévisionnel de l'opération |
---|---|---|---|---|---|---|---|