Douleur : de quelle douleur parle-t-on ?

Il existe plusieurs types de douleur.

Les douleurs aigües : En dépit de leur intérêt sémiologique, en tant que signe d’alarme, les douleurs aigües doivent être traitées efficacement. C’est notamment le cas pour les douleurs aigües post–opératoires et les douleurs aigües traumatiques. Un traitement rapide et efficace de ces douleurs aigües a un impact immédiat en participant au confort du patient et en réduisant les morbidités péri-opératoires et péri-traumatiques. Ce traitement est également un facteur important de prévention du développement de la douleur chronique.

Les douleurs chroniques : Les douleurs sont considérées comme chroniques dès lors qu’elles sont persistantes ou récurrentes au-delà de ce qui est habituel pour leur cause initiale présumée (le plus souvent au-delà de 3 mois) qu’elles répondent mal au traitement et qu’elles induisent une détérioration significative et progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles. Les douleurs chroniques les plus fréquentes sont les céphalées primaires dont la migraine, les lombalgies et les lomboradiculalgies, les douleurs neuropathiques et les douleurs arthrosiques et musculo-squelettiques. Du fait de leur grande prévalence et de leur sévérité, elles sont responsables d’un impact sociétal majeur tant en coûts directs qu’en coût indirects. Elles peuvent être également responsables d’un mésusage médicamenteux comme dans le cas des céphalées chroniques quotidiennes avec abus médicamenteux.

Les douleurs liées aux soins : Elles sont provoquées par de nombreux soins (pansements, pose de sondes, perfusion), certains examens complémentaires (endoscopie, ponction lombaire…) ou la simple mobilisation du patient. Elles sont dites « procédurales ». Les situations qui les engendrent doivent être identifiées car elles doivent conduire à la mise en place de protocoles de prévention.