Douleur : l’importance de l’exprimer

Vous devez expliquer à votre médecin quand survient la douleur. Expliquer la partie du corps qui souffre et à quoi ressemble la douleur (« battements, « oppressions, « coups de poignard », « brûlures », « crampes », « piqûres », etc.). Il est normal de dire que vous avez mal.

Éviter de parler de sa douleur pour paraître « courageux », ou par crainte de déranger, est souvent une source de malentendus. Plus vous donnerez d’explications et d’informations sur votre douleur à votre médecin, mieux il pourra vous aider. Ne craignez pas de l’interroger ainsi que le reste de l’équipe soignante ou votre pharmacien qui peut vous aider dans certaines situations.

Il est important de savoir faire apprécier l’intensité de sa douleur, sa variation tout au long de la journée et sa répercussion sur la vie de tous les jours.
Habituellement, pour indiquer l’intensité de la douleur, il existe par exemple des mots tels que : la douleur est « terrible », « insupportable », « très forte », « moins forte qu’hier », « supportable », « désagréable », etc.
Ces qualificatifs sont utiles mais chaque personne les emploie différemment. Les mots pour décrire la douleur sont difficiles à employer et peuvent être trompeurs.

Pour mieux apprécier l’intensité de la douleur, et surtout mieux communiquer cette information au médecin, l’infirmière ou le pharmacien, il est possible d’utiliser une échelle d’évaluation. Il y a plusieurs échelles d’évaluation. Il y a plusieurs exemples dans le chapitre intitulé les documents à votre disposition