L’activité physique est un élément déterminant en matière de santé et de bien-être. Elle est aussi reconnue comme une thérapeutique non médicamenteuse par la Haute Autorité de santé depuis 2011.
Promouvoir l’activité physique et sportive pour tous
Toutes les personnes ne peuvent pas, selon leur âge, leur situation de santé ou l’évolution d’une maladie, se situer au même niveau dans la pratique d’une activité physique ou sportive. C’est pourquoi plusieurs dispositifs ont été mis en place dans le cadre des politiques publiques ces dernières années, tels que les Maisons Sport-Santé, ou la prescription d’une activité physique adaptée dispensée par des professionnels qualifiés, mesures phares de la Stratégie nationale Sport-Santé 2019-2024 et aujourd’hui encadrées par la réglementation.
- La loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 donne la possibilité au médecin traitant de prescrire une activité physique adaptée aux patients atteints d’une affection de longue durée (ALD).
- La Stratégie nationale de santé 2018-2022 a permis la reconnaissance de l’activité physique comme un facteur de prévention et a encouragé le développement de la pratique pour tous dans des conditions adaptées.
- La Stratégie nationale sport santé 2019-2024 reconnaît pleinement l’activité physique et sportive comme facteur de santé physique et mentale et propose des solutions permettant de déployer cette activité dans des conditions sécurisées reposant sur des pratiques adaptées accessibles, voire labellisées, avec un encadrement compétent.
Les Maisons Sport-Santé, lieux d’accompagnement de proximité sur l’activité physique et sportive
Lancé en 2019 par le ministère en charge des Sports et le ministère en charge de la Santé, le dispositif des Maisons Sport-Santé a pour but d’accompagner et de conseiller les personnes souhaitant pratiquer une activité physique et sportive à des fins de santé, de bien-être, quel que soit leur âge.
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- Le réseau des Maisons Sport-Santé
Les Maisons Sport-Santé ont pour mission d’accueillir, informer et orienter le public vers les offres d’activité physique et d’activité physique adaptée de proximité.
Elles s’adressent plus particulièrement :
– aux personnes en bonne santé mais éloignées de l’activité physique et sportive, sédentaires, qui souhaitent s’y (re)mettre avec un accompagnement dans un but de santé,
– aux personnes souffrant de pathologies, de facteurs de risque ou en perte d’autonomie pour lesquelles l’activité physique est recommandée,
– aux personnes pour qui une activité physique adaptée est prescrite par un médecin.
Depuis leur lancement en 2019, les Maisons Sport-Santé ont notamment accompagné des patients atteints de maladies chroniques, mais aussi les personnes avançant en âge afin de lutter contre la perte d’autonomie et de prévenir les chutes, ou encore, les femmes pendant la grossesse ou le post-partum.
L’accueil se fait avec ou sans ordonnance.
Un entretien et un bilan de condition physique peuvent être proposés pour définir en accord avec la personne un programme personnalisé qui répond à sa situation.
Les Maisons Sport-Santé peuvent proposer un programme d’activité physique sur place ou orienter vers des structures et des personnels qualifiés à même de proposer une offre de prise en charge adaptée.
Les Maisons Sport-Santé, présentes sur l’ensemble du territoire, sont habilitées par les agences régionales de santé (ARS) et les directions régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et au sport (DRAJES). Leurs missions sont encadrées par la réglementation. Elles réunissent une grande variété de structures : collectivités territoriales, centres hospitaliers, associations sportives, établissements publics, espaces digitalisés, salles de sport.
Chiffres clé :
492 Maisons Sport-Santé habilitées au 31 mars 2024
360 000 personnes déjà prises en charge par les MSS
Lors d’un cancer, l’activité physique est le seul traitement efficace contre la fatigue, qu’elle soit liée à la maladie elle-même ou à son traitement.
La pratique régulière d’une activité physique diminue la mortalité liée au cancer et peut réduire les risques de récidive des cancers du côlon, du sein et de la prostate.
L’activité physique régulière est avec une alimentation adaptée le premier traitement du diabète de type 2 et peut permettre de réduire le recours aux médicaments antidiabétiques ou d’en diminuer les doses.
(Haute Autorité de santé)
Pour en savoir plus :
Consulter l’annuaire des centres proposant une activité physique et sportive adaptée du site Santé.fr